Le magistrat les interrogera sur des faits en rapport avec les événements allant de décembre 2010 à avril 2011. Plusieurs parmi les dirigeants pro-Gbagbo, en détention provisoire, ont déjà été auditionnés sur le fond entre juin et novembre 2012. On les retrouve tantôt à Boundlali (Martin Sokouri Bohui, Philippe Henry Dacoury-Tabley, Alcide Djédjé…), tantôt à Katiola (Geneviève Bro Grèbé, Sangaré Aboudramane, Narcisse Kuyo Téa) où même, à Bouna, dans le Nord-est (Affi Nguessan, Michel Gbagbo).

Dans le milieu judiciaire, on tente d’assimiler à travers les prochaines auditions une volonté d’accélérer une procédure qui ne s’est pas distinguée par sa célébrité : les proches de l’ex-président ont passé plus de dix-huit (18) mois dans les prisons et nonobstant plusieurs remises en liberté provisoire, les procès n’ont pas débuté.

Les chefs d’accusations restent globalement connus : atteinte à la défense nationale, attentat et complot contre l’autorité de l'Etat, constitution de ban armées, participation à bande armée, participation un mouvement insurrection atteinte à l’ordre public, ce tion de fonctionnaires, révision, usurpation de fonction, balsme et xénophobie, crime de sang. Certains- comme gouverneur de la Bœuf Philippe Henry Dacoury-Tab sont également poursuivis par crimes économiques. L'ex-Première dame Simone Ehivet fait partie de ces personnalités civiles proches président déchu Laurent Gbagbo, qui demeurent détention provisoire.

Elle précisément en résidence veillée à Odienné. L'ancienne présidente du groupe pour parlementaire Fpi à l'Assemblé nationale est poursuivie par crimes de sang, atteinte à sûreté de l'Etat, infractions ; antinomiques…et génocide. cas revêt une particularité pendant qu’elle fait l’objet d’une procédure sur le plan international Simone Gbagbo est réclamée à La Haye.

 La Cour pénale internationale a rendu pu fin novembre 2012, un mandat d’arrêt, émis en février 2012 contre elle, la soupçonnant d’avoir commis des crimes contre l’humanité durant la crise post-électorale. Abidjan tarde depuis répondre à la demande de définir ce qui lui dit : « Simone Gbagbo » source d’embarras pour le meuble Abidjan qui, selon les vraisemblances, ne souffle pas extraire l’épouse de président. Nombre d’obstacles se favorable des autos ouvrirait la voie à d’autres relatés d’arrêt à l’encontre proches d’Alassane Ouattara soupçonnés, eux aussi, de trempés dans les violences post-électorales. L’équation fort délicate.

Le chef de l’Etat l’avait déclaré, le 4 décembre 2012, en France, où il se retrouve en visite officielle, qu’elle a été réalisée à la « position dans les semaines et mois qui viennent » sur la question du transfèrement de Simone Gbagbo à la CPl. En l’espace de quatre mois après la solution parisienne d’Alassane Ouattara, toujours aussi la réponse officielle d’Abidjan. 

Kisselminan COULIBALY