L'événement s'est révélé bien plus qu'une célébration de l'art culinaire Bétibé ; il a été une plateforme puissante pour renforcer la cohésion sociale et encourager l'autonomisation financière des femmes.

À la tête de cette initiative inspirante, Bintou Coulibaly, 3ᵉ Adjointe au maire d'Adiaké, a orchestré un festival qui va au-delà des délices gastronomiques. Plaçant au centre de l'attention l'autonomisation financière des femmes, elle a encouragé la création d'activités génératrices de revenus, soulignant ainsi l'importance du festival dans le développement économique et touristique de la commune.

L'enthousiasme et l'engagement des femmes

Le maire d'Adiaké, Hien Sié Yacouba, a salué l'enthousiasme et l'engagement des femmes, les invitant à s'approprier ce festival qui joue un rôle crucial dans le renforcement des avantages économiques et touristiques pour la commune. Il a exprimé son engagement à pérenniser cette activité, la combinant avec l'aspect touristique pour faire d'Adiaké une destination incontournable. « Nous nous efforçons de garantir la durabilité de cette activité, afin qu'elle s'améliore en harmonie avec le tourisme et serve de porte d'entrée pour Adiaké », a déclaré le maire de ladite commune balnéaire.

Quelques mois après l'Elè festival, la ville d’Adiaké s'est animée à nouveau avec le festival gastronomique, démontrant son engagement continu pour renforcer la cohésion sociale et stimuler des activités génératrices de revenus. Le député maire, Hien Sié Yacouba, a annoncé la création d'un fonds pour soutenir les femmes de la localité, marquant ainsi un pas concret vers l'autonomisation financière.

« Nous nous efforçons de garantir la durabilité de cette activité, afin qu'elle s'améliore en harmonie avec le tourisme et serve de porte d'entrée pour Adiaké »

Le festival a attiré l'attention de la marraine, Anne Désirée Ouloto, représentée par la ministre Belmonde DOGO, qui a prodigué quelques conseils aux femmes en précisant que l'autonomisation tant prônée ne signifie pas tenir tête à ses époux. « Être une femme autonome ne fait pas de vous des femmes qui portent des pantalons à la maison, être une femme autonome ne signifie pas se substituer à son mari à la maison, cela n'est pas conforme à notre culture. Être une femme autonome, c'est décider pour soi », a-t-elle conseillé, la ministre de la Solidarité, Belmonde DOGO. Dans le même esprit, la ministre du Plan, Nialé Kaba, a qualifié l'initiative de "heureuse" et a souligné ses objectifs nobles dans la contribution à l'émancipation de la femme.

Cap sur une autre étape du iBHM4 avec l'incontournable activité du iBHM O'village.
Cette année, nous nous rendons à Adiaké à la découverte de la mythologie Ehotilés.
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— Ivoire Black History Month (@IvoireMonth) February 8, 2023

Pendant trois jours, les habitants ont pu savourer l'art culinaire Bétibé à travers des stands, des concours, des défilés Awoulaba, des ateliers de formation, des concerts et des maquis géants. Au-delà du plaisir gastronomique, le festival a laissé une empreinte positive dans l'histoire d'Adiaké en alliant divertissement, expression culturelle et engagement en faveur de l'autonomisation des femmes.

Concours gastronomique

En mettant en avant un concours gastronomique et des formations qualifiantes dans des domaines tels que la vente au détail, la coiffure, la pâtisserie, le Festival Gastronomique d'Adiaké s'impose comme un événement incontournable, ancré dans la tradition locale et contribuant activement à l'essor économique et social de la commune.

 L'édition 2023 restera gravée comme un chapitre mémorable, dédié à la célébration des talents féminins et à la promotion d'une communauté forte et unie.