En présence des hommes de médias, l’écrivaine a précisé que ce livre vise à sensibiliser les populations ivoiriennes et au-delà, sur les fléaux sociaux inhérents à leur milieu social, notamment le suicide, la victimisation de soi, d’autrui, le manque de confiance en soi… Selon Nadège Bouaffo, cet ouvrage vient à point nommé renforcer le « mindset », voire l’esprit des populations afin de rendre l’humain « meilleur » contre le suicide en Côte d’Ivoire.

Une traversée difficile

Dans son intervention, l’écrivaine a révélé que « Je suis la preuve palpable de cette œuvre », avant de préciser que « Je suis moi-même passée par là ». « À une période de ma vie, j’ai sombré dans les pensées négatives. Et c’est dans la quête de mon autre moi que j’ai suivi des formations, lu des ouvrages et pratiqué la méditation pour remonter la pente », a-t-elle partagé avec une sérénité touchante.

Cette œuvre est disponible dans les librairies de France, sur le site apmstore.ci et est au prix de 6.500 francs CFA.

Avec le même souffle, elle a partagé qu’il y a trois ans en arrière, « la maison a été son bureau », c’est-à-dire qu’elle a été une mère au foyer. En effet, cette période a été pénible à vivre, cela avec les préjugés, les railleries. « Cela, à un moment donné, m’a amené à penser négativement. Mais, après, il m’a fallu me reprendre et bâtir la femme de mes rêves », a-t-elle argué.

Une œuvre axée sur la plénitude humaine

Avec ces phrases protreptiques, telles que « L’homme est ce qu’il pense », « L’homme devient ce qu’il pense continuellement », Nadège Bouaffo Allou, juriste de formation, explique la véritable cause des peines humaines. Ces mots, présents dès le chapitre 1, pages 9 à 10, soulignent le rôle crucial des pensées dans la vie de chacun.

La juriste, dans le résumé de son œuvre, a souligné que la qualité de la vie de l’homme dépend de son état d’esprit. A cet effet, en abordant les thématiques telles que la plénitude, le suicide, l’échec, l’introspection, la responsabilité, la pensée…, elle invite ses lecteurs à s’auto-questionner pour devenir meilleur, plutôt que de blâmer les autres. « Chacun a une part de responsabilité dans nos actions quotidiennes », conclut-elle avec conviction.