Débutée en février 2024 et étalée jusqu’à la mi-2025, cette opération de recensement général permettra de passer sous la loupe l’ensemble des Petites et moyennes entreprises ivoiriennes afin de mettre à jour les données des Ministères en charge du Commerce et de l’Industrie (MCI) et celui de l’économie et des finances. Pour le cluster 3 qui concerne exclusivement le District autonome d’Abidjan, l’Agence nationale des Statistiques (ANSTAT) collabore avec la DG-PMEA et sensibilise les acteurs concernés.

Une nouvelle dynamique pour l'économie ivoirienne

L’opération nationale de recensement des entreprises qui est placée sous l’autorité de l’ANSTAT en collaboration avec la Direction Générale de la Promotion des PME et de l’Artisanat (DG-PMEA), entre dans une phase cruciale. Avec pour objectif de renouveler les bases de données économiques et de cartographier les activités des petites et moyennes entreprises (PME), cette campagne lancée en février 2024 se poursuivra jusqu'à mi-2025, englobant divers secteurs tels que l’industrie, le commerce et l’artisanat.

Flora Yusan, sous-directrice à l'ANSTAT, a également souligné l’importance de ce projet : « Nous recueillerons des informations détaillées sur les entreprises et les artisans, leurs localisations, leurs activités, et les problèmes auxquels ils sont confrontés. C’est grâce à ces données que nous pourrons orienter les politiques publiques en matière de soutien au secteur privé. »

Le mardi 22 octobre 2024, Yao Sylvère Konan, Directeur Général des PME et de l'Artisanat, a présidé une rencontre d’information avec plusieurs artisans professionnels. L’occasion pour lui de présenter les enjeux de cette vaste opération. En effet, ce recensement est inédit en Côte d’Ivoire et vise à offrir une meilleure connaissance des unités économiques du pays. Les attentes de ce recensement sont : Bases de données renouvelées, nouvelle cartographie. Premier du genre, le recensement s’est établi sur trois (03) phases. Les deux phases ont permis d’enregistrer environ 500 milles unités économiques recensées.

« Nous visons à collecter des données précises sur l’ensemble des PME afin de mieux les accompagner et de soutenir leur développement », a déclaré M. Konan. Cette campagne vise également à identifier les acteurs du secteur informel, trop souvent ignorés des statistiques officielles, mais pourtant essentiels à l'économie nationale.

Un projet en trois phases pour une couverture nationale

La campagne s'étend sur trois phases. La première, concentrée à San Pedro, a permis de recenser des milliers d’entreprises. Les autres phases couvriront progressivement tout le territoire ivoirien, avec une attention particulière portée aux zones économiques stratégiques, dont le district d'Abidjan, moteur économique du pays. Ce projet, bien qu'ambitieux, est nécessaire pour obtenir une image fidèle et détaillée du tissu économique national, formel et informel.

L'un des grands défis, selon les organisateurs, est d’assurer une couverture complète des entreprises, qu'elles soient enregistrées ou non. « La formalisation est essentielle pour bénéficier des aides de l’État et d’un accompagnement sur mesure. Nous devons savoir qui est actif sur le terrain, où ils se trouvent et quels sont leurs besoins », a souligné Yao Sylvère Konan.

Des outils modernes pour une collecte efficace

L'ANSTAT, sous la direction de Thiékoro Doumbia, est en charge de la méthodologie et de l'organisation de cette opération de grande envergure. Le recensement s’effectue selon des critères rigoureux, en prenant en compte non seulement les entreprises formelles, mais aussi les structures du secteur informel. Grâce à l’utilisation de bases de données géoréférencées et de cartographies, les autorités disposeront d’une vue d’ensemble précise sur les unités économiques en activité.

Les PME, les artisans et leurs représentants sont invités à s’impliquer activement dans cette démarche. « C’est un travail de terrain qui nécessite l’implication de chacun. Plus nous serons informés, mieux nous pourrons structurer et soutenir l’ensemble du secteur privé », a conclu M. Konan.

Mme Flora Yusan, sous-directrice à l'ANSTAT, a également souligné l’importance de ce projet : « Nous recueillerons des informations détaillées sur les entreprises et les artisans, leurs localisations, leurs activités, et les problèmes auxquels ils sont confrontés. C’est grâce à ces données que nous pourrons orienter les politiques publiques en matière de soutien au secteur privé. »

Un recensement pour des politiques publiques mieux adaptées

Ce recensement des entreprises et établissements permettra non seulement d’enrichir les bases de données, mais aussi d’aider à la planification des politiques économiques et sociales. En fournissant des informations précises sur les besoins des PME et des artisans, le gouvernement pourra mieux allouer les ressources et proposer des programmes d’accompagnement plus ciblés.

La Côte d’Ivoire consolide, en creusant l'écart, son statut de pays le plus riche d’#Afrique de l’Ouest, malgré ses faibles richesses naturelles par rapport au Ghana et Nigeria. Avec un PIB/habitant de 2 579 dollars#Abidjan #cotedivoire #languefrançaisehttps://t.co/7b3McEeLB4 pic.twitter.com/UdRvXBxYPH

— CERMF (@CentreCERMF) December 12, 2022

« Cette opération est essentielle pour renforcer l'écosystème des PME et améliorer leur compétitivité », a ajouté M. Konan. En outre, la formalisation des entreprises du secteur informel est un levier stratégique pour l'économie ivoirienne. Elle permettra à terme à ces structures d'accéder à de nouvelles opportunités, notamment en termes de financement et de renforcement des capacités.

Une collaboration entre acteurs pour assurer le succès

La réussite de ce recensement repose sur la mobilisation de tous les acteurs concernés. Les PME, les artisans et leurs représentants sont invités à s’impliquer activement dans cette démarche. « C’est un travail de terrain qui nécessite l’implication de chacun. Plus nous serons informés, mieux nous pourrons structurer et soutenir l’ensemble du secteur privé », a conclu M. Konan.

Le gouvernement ivoirien, sous la houlette de l’ANSTAT et de la DG-PMEA, ambitionne ainsi de poser les fondations d’une nouvelle ère économique. Grâce à cette initiative, les PME et les artisans disposeront des outils nécessaires pour mieux se développer, tout en contribuant de manière significative à l’essor économique du pays.

[Économie] Bonne nouvelle pour la Côte d'Ivoire!🇨🇮

S&P Global a reclassé le pays à « BB » avec des perspectives stables.

Grâce à des réformes économiques solides et à une croissance moyenne du PIB de 5,6 % (2019-2024), la #CIV225 renforce son accès aux marchés de capitaux. pic.twitter.com/OlnYCvFh5E

— Sephora Kouame (@SephoraKouame2) October 19, 2024