A l’hôtel Radisson Blu d’Abidjan, le Commissaire Général de la JNEC-CI a salué l’engagement du Gouvernement, des partenaires nationaux et internationaux, dont la contribution à l’essor de l’économie ivoirienne, est remarquable.

Une édition à succès

L’association des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire, tient du mercredi 14 au vendredi 16 février 2024, la 5^e édition de la journée nationale des Exportateurs de Cajou de la Côte d’Ivoire.

Placée l’égide du Premier Ministre, Robert Beugré Mambé, la cérémonie officielle d’ouverture a été présidé par le Ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani en présence de plus de 200 producteurs et acheteurs à l’hôtel Radisson Blu de la commune de Port Bouet.

La filière anacarde en Côte d’Ivoire plie mais ne rompt pas et elle se montre particulièrement résiliente grâce à la détermination des acteurs et aux dispositions prises par le Chef de l’Etat et son Gouvernement, qui ont instruit le Conseil du Coton et de l’Anacarde à l’effet de nous assister

En rappel, cette 5^e édition connait la participation de plusieurs partenaires et personnalités de rang dans ledit secteur le Conseil du Coton et de l’Anacarde qui a parrainé l’édition 5 des JNEC-CI. On note également la présence effective des Organisations Professionnels Agricoles, le FIRCA et bien d’autres partenaires au niveau international.

Une filière en croissance malgré les aléas

Pour le Commissaire général, « l’anacarde est apparu dans l’écosystème agricole de la Côte d’Ivoire dans les années 1960 d’abord pour des besoins écologiques. Au fil des années, il est devenu un atout économique important. Plus qu'une simple récolte pour la Côte d'Ivoire, la noix de cajou représente un pilier essentiel de notre économie, générant des revenus significatifs, créant des emplois directs et indirects et contribuant à l'amélioration des conditions de vie de nombreuses communautés à travers le pays ».

« Notre filière fait face à de nombreux défis et challenges ces dernières années. Après la COVID 19 ayant entraîné une baisse substantielle d’activités, l’impact du conflit Russo-Ukrainien s’est fait immédiatement sentir à travers l’inflation sur les opérations d’exportations. Aujourd’hui encore, la résurgence des conflits oblige les compagnies maritimes et pétrolières à emprunter des routes commerciales beaucoup plus longues et onéreuses » a souligné Assouman N’Guettia.  

Il ajoute que « la filière anacarde en Côte d’Ivoire plie mais ne rompt pas. Elle se montre particulièrement résiliente grâce à la détermination des acteurs et aux dispositions prises par le Chef de l’Etat et son Gouvernement, qui ont instruit le Conseil du Coton et de l’Anacarde à l’effet de nous assister. Je voudrais traduire ma plus profonde gratitude à Son Excellence Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, pour sa vision et son leadership, ayant permis d’atténuer les effets collatéraux des défis auxquels nous faisons face ».

Filière anacarde : la Côte d'Ivoire se classe au troisième rang mondial des transformateurs et fournisseurs de noix de cajou, après le Vietnam et l'Inde.
Le 𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐥𝐞 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝟗% 𝐞𝐧 𝟐𝟎𝟏𝟖 𝐚̀ 𝟐𝟏,𝟐𝟓% 𝐞𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟐. pic.twitter.com/pNOVgQlnBD

— Mon afrique (@Monafrique8) February 21, 2023