Cette rencontre avec les médias, qui a réuni des membres des différents syndicats et associations de conducteurs et d'acteurs des transports, a été animé par M. Bamba Mory, le secrétaire exécutif de l’institution chargée de représenter les intérêts des artisans et des entreprises de métiers auprès des autorités.

La formalisation des artisans et entreprises artisanales

Il s’agissait pour lui d’informer et de sensibiliser les acteurs des transports notamment les chauffeurs de VTC, de taxis compteurs, de taxis communaux, de motos taxi, de livreurs à moto, de tricycles, de véhicules de déménagement et les acteurs des transports en général sur la nécessité d’effectuer leur immatriculation au Registre des Métiers des conducteurs et des chauffeurs d'engins de 2 à 4 roues utilisés à titre onéreux.

M. Bamba a expliqué que dans le cadre de la nouvelle mandature de la CNMCI, son Président, Bamba Kassoum et le Bureau de la CNMCI ont exprimé la nécessité d'inscrire le secteur de l'artisanat dans l'axe 1 du PND 2021-2025 qui est la transformation structurelle de notre économie.

« À cet effet, cela commande la formalisation des artisans et des entreprises artisanales par l'application des textes qui encadrent le secteur. L'application des textes permettra au secteur de l'artisanat, dont la majorité des acteurs sont dans l'informel, de contribuer à la croissance économique et permettre aux artisans de vivre décemment de leurs métiers », a ajouté Bamba Mory.

« Aujourd'hui, pour les questions de sécurité, de politique sectorielle, de professionnalisation, de défense de leurs intérêts, cette immatriculation s'impose », a-t-il poursuivi.

Les avantages

L'immatriculation et la carte professionnelle d'artisan conducteur – qui coutent respectivement 10 000 FCFA et 5000 FCFA – offrent plusieurs avantages aux conducteurs, notamment la reconnaissance officielle du statut d'artisan conducteur, la protection, l'assistance et la défense dans l'exercice de leur profession ; la bancarisation et le financement de leurs activités ; l'accès à la formation continue ainsi que la protection sociale du conducteur et de sa famille.

« Les conducteurs d'engins de 2 à 4 roues utilisés à titre onéreux doivent s'immatriculer au Registre des métiers de la Chambre nationale de métiers de Côte d'Ivoire, suivant la loi n° 2014-338 du 05 juin 2014 relative à l'Artisanat et le Règlement n°01/2014/CM/UEMOA portant Code communautaire de l'Artisanat de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) pour bénéficier de tous les avantages évoqués plus haut », a expliqué le secrétaire exécutif de la CNMCI.

Le non-respect de ces obligations, a-t-il ajouté, est constitutif d'infraction et peut être sanctionné conformément aux articles 54 et 59 de la Loi n° 2014-338 du 05 juin 2014 relative à l'Artisanat.

« Nous encourageons donc tous les chauffeurs de taxis compteurs, les chauffeurs de taxis communaux, les chauffeurs des véhicules de transports avec chauffeurs (VTC) et les conducteurs de motos de livraison à s’immatriculer au Registre des métiers. C'est non seulement une obligation légale, mais aussi une opportunité de bénéficier de tous les avantages évoqués plus haut », a conclu M. Bamba.

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— linfodrome.com (@Linfodrome) April 17, 2024