C'est malheureusement cette faille que des quidams ont exploitée à Anyama, lorsqu'ils se sont invités dans les locaux du groupe scolaire « Hadja Madouê Touré ». Nos sources expliquent, en effet, que nous sommes dans la nuit du mardi 11 au mercredi 12 octobre 2016, quand les bandits font leur entrée dans les locaux de l’établissement scolaire.

Ayant certainement procédé à un repérage à l'avance des lieux, ces scélérats n'éprouvent aucun mal à localiser le bureau où les frais de scolarité, payés par les parents d'élèves, sont conservés. En fouillant donc les lieux, les bandits tombent sur ce fric. Il est d'un montant d'un peu plus, note-t-on, de quatre (4) millions de Fcfa. Tout ce pognon, les malfaiteurs s'en emparent, sans même laisser un seul rond dans la caisse. Puis, ils s'évanouissent dans la nature.

C'est le matin que les responsables de l'établissement scolaire constatent les faits, avec les portes des différents bureaux de l’administration défoncées. Le commissariat de police est tout de suite informé . Des agents des forces de l'ordre se rendent sur place et procèdent au constat d'usage. Et pour l'avancée de leur enquête, les flics croyaient trouver en S.S., le gardien des lieux, un parfait interlocuteur. Ce, en tant que témoin oculaire du passage des cambrioleurs. Mais vraisemblablement, ils ont tapé à la mauvaise porte. Ce veilleur de nuit soutenant, la main sur le cœur, n’avoir su le passage des gangsters, que ce matin-même. C'est-à-dire, en même temps que les responsables du groupe scolaire.

Ses propos suscitent alors des interrogations. Quel genre de veilleur de nuit est-il donc, pour qu'un tel acte criminel lui échappe ? Un acte criminel qui n'a certainement pas été commis sans bruit. L'on en veut pour preuve, la présence de plusieurs portes cassées. En tout état de cause, la police mène ses investigations, en vue d'épingler les auteurs de l'acte de banditisme et leurs éventuels complices.

Madeleine TANOU

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