Selon des témoignages, Aïcha habite le quartier Dioulakro, non loin du fleuve N’Zi. Et, deux de ses sœurs et elles arrêtent l'idée d'aller chercher des escargots, dans la broussaille, de l'autre côté du fleuve. Ainsi, le samedi 17 mars, aux environs de 14h, les trois sœurs embarquent dans une pirogue qu’elles conduisent elles-mêmes, sans difficulté, jusqu'à destination. Elles en ont d'ailleurs l'habitude. Sur place, leurs recherches dans la broussaille, leur permettent effectivement de ramasser assez d'escargots.

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Satisfaites de la « moisson », les trois sœurs prennent le chemin du retour. Mais à mi-chemin sur le fleuve, la pirogue, secouée par les flots successifs d'eau, commence à tanguer sérieusement. Les jeunes filles, en proie à la panique, tentent de maîtriser le moyen de transport rudimentaire fait en bois. Mais leurs efforts sont vains. En définitive, les pauvres perdent le contrôle de l’embarcation, qui finit par chavirer. Les malheureuses filles sont en train de perdre pied. Elles appellent à l'aide.

Des pêcheurs qui suivent la terrible scène, volent au secours des jeunes filles. S'ils parviennent à sauver deux d'entre elles, la dernière, Aïcha, reste elle introuvable. Leurs recherches qui se poursuivent jusque tard dans la nuit, en vue de la retrouver, sont sans succès escompté. Ce n’est que le lendemain matin que le corps sans vie de l'adolescente, noyée, est découvert et repêché. La famille d'Aïcha qui nourrissait l’espoir de la voir obtenir le Bepc et entamer des études du second cycle, est complètement inconsolable.

KAZAN Malé Pierre ( Correspondant régional)

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