Selon Ousmane Sanogo, directeur régional des Douanes, la valeur estimée de ces produits introduits illicitement sur le territoire ivoirien s'élève à 267 300 000 de Francs CFA.  

Deux camions ont été interceptés

Le Colonel Vagba Djigo Benjamin, sous-directeur des surveillances et des interventions, a expliqué que le premier camion, intercepté dans la nuit du 8 au 9 juin, provenait du village de Kokonou (sous-préfecture d'Amoikonkro, département de Daoukro). Le chauffeur a présenté une facture d'achat de noix de cajou.

"Le deuxième camion, qui a été interpellé le 13 juin à 20h, venait du village de Zinzénou, sur l'axe Agnibilékrou-Abengourou", a précisé le Colonel Vagba.  Les deux camions ont été transférés dans les locaux des Douanes pour vérification. Lors de l'inspection du premier camion, 630 cartons de produits pharmaceutiques d'un poids total de 10,692 tonnes ont été découverts, dissimulés au fond du véhicule.

Dans le deuxième camion, 180 cartons de produits médicaux reconditionnés dans des cartons d'œufs ont été trouvés, pour un poids total de 3,271 tonnes

Dans le deuxième camion, 180 cartons de produits médicaux reconditionnés dans des cartons d'œufs ont été trouvés, pour un poids total de 3,271 tonnes. Au total, 810 cartons de produits médicaux de contrebande, pesant 14 tonnes, ont été saisis.  Le directeur régional des Douanes a révélé que ces marchandises frauduleuses, en provenance du Ghana, sont entrées en Côte d'Ivoire par des pistes et voies aménagées. Elles ont été stockées près de la frontière avant d'être chargées dans des camions pour être vendues sur les différents marchés ivoiriens.

La loyauté des agents, saluée

Le Colonel Sanogo a salué la loyauté de ses collaborateurs et a félicité leur travail "extraordinaire" dans la lutte contre le réseau d'importation de contrebande. Il a encouragé la population à collaborer pleinement et à soutenir les douanes afin d'éviter de lourdes pertes de recettes pour l'État de Côte d'Ivoire, ainsi que pour prévenir l'introduction de produits médicaux importés sans autorisation ni contrôle, mettant ainsi en danger la santé des Ivoiriens.