Felix Kwakye Ofosu, porte-parole de l’équipe de transition, a confirmé lors d’une conférence de presse que l’accès à l’événement sera strictement réservé aux invités munis de cartes d’invitation. « Cette cérémonie est non seulement un moment de célébration, mais aussi une preuve de l’engagement du Ghana envers des transitions démocratiques pacifiques », a-t-il déclaré.

Plusieurs interdits pour la cérémonie officielle

Pour assurer la sécurité de cette rencontre internationale, le ministère de la Sécurité nationale a interdit l’utilisation de drones dans et autour de la place Black Star le jour de l’investiture. Cette mesure, annoncée le 2 janvier 2025, vise à protéger les dignitaires et les participants. « Nous appelons les opérateurs de drones à respecter cette directive pour garantir un environnement sûr », a précisé le ministère dans un communiqué.

« Ce second mandat est une chance de prouver que le Ghana peut être un modèle de démocratie et de développement en Afrique », a soutient un analyste politique. Le mandat de Mahama s’annonce exigeant. L'économie ghanéenne, en proie à une crise aiguë, nécessite des réformes urgentes.

Huit ans après avoir quitté le pouvoir, John Dramani Mahama revient au sommet grâce à une victoire éclatante lors de l’élection présidentielle de décembre 2024. Ce retour, salué même par son principal adversaire, le vice-président sortant Mahamudu Bawumia, reflète la maturité démocratique du Ghana. « Reconnaître la victoire de Mahama était un acte de responsabilité qui honore notre pays », a souligné un observateur politique.

Ce triomphe intervient dans un contexte économique difficile, marqué par une forte inflation et un endettement croissant. « Les Ghanéens ont voté pour le changement après des années de difficultés sous Nana Akufo-Addo », a analysé un économiste ghanéen.

L’économie et la sécurité, les gages du mandat

« Ce second mandat est une chance de prouver que le Ghana peut être un modèle de démocratie et de développement en Afrique », a soutient un analyste politique. Le mandat de Mahama s’annonce exigeant. L'économie ghanéenne, en proie à une crise aiguë, nécessite des réformes urgentes. La réduction du chômage et des inégalités sociales figure parmi les priorités du président élu.

« Nous devons redonner espoir à notre peuple et bâtir une économie résiliente », a déclaré Mahama lors d’une réunion avec son parti, le National Democratic Congress (NDC). Parallèlement, le défi sécuritaire reste crucial. Entouré de voisins confrontés au terrorisme, le Ghana doit renforcer ses relations avec des pays comme le Burkina Faso et mutualiser les efforts pour prévenir les menaces. « Le Ghana ne peut prospérer que dans un environnement régional stable », a-t-il ajouté.

Le NDC, parti de Mahama, a obtenu 183 sièges sur 276 au Parlement, garantissant une majorité solide pour mettre en œuvre les réformes. Le choix d’Alban Bagbin comme président du Parlement reflète la volonté de Mahama de s’appuyer sur une direction expérimentée. « Bagbin apportera une stabilité et une vision stratégique au Parlement », a déclaré Felix Kwakye Ofosu.

Le couple présidentiel déjà à Accra pour l'investiture du président John Dramani mahama . pic.twitter.com/5BV0nN7ckA

— San Patrick Katas (@PatrickSan44224) January 7, 2025