« La cérémonie de ce jour, constitue le clou des festivités marquant la célébration de la journée internationale des droits de la femme à Loviguié, chef-lieu de sous-préfecture. Une rencontre de football entre institutrices et femmes du village, des séances de sensibilisation et une tombola, ont été les principales activités qui ont démarré, le samedi 08 mars dernier. Les actions menées par notre amicale ont pour but de promouvoir la cohésion et l’entente entre les institutrices et toutes les femmes de la sous-préfecture de Loviguié », a confié la présidente de l’AMISLOV, Diahi Sylvie Jocelyne.

Les femmes édifiées

Pour joindre l’utile à l’agréable, les femmes venues nombreuses de Wahin, Gbessé, Anno, Offoumpo et Loviguié ont été édifiées sur le thème de la célébration. « Les femmes sont des actrices clés du civisme et de la tolérance. Vous êtes des éducatrices en chef. Que ce soit à la maison, à l'école ou dans la communauté, vous enseignez le respect, la discipline, la solidarité, l’acceptation de l’autre dans sa différence. En tant que mère, sœur et enseignante, vous êtes les premières à incarner et à transmettre des valeurs aux enfants et aux jeunes », a fait savoir le sous-préfet de Loviguié, Aimée Sara Fahé Guéablé, lors de son exposé sur le thème précité.

Rappelant les nombreux acquis obtenus au profit des femmes, l’autorité préfectorale a engagé ses sœurs sur leurs responsabilités durant cette année, marquée par l’élection présidentielle d’octobre prochain. « Je voudrais vous encourager vous toutes ici présentes, institutrices, femmes rurales, responsables d'associations ou de communautés, à faire la différence ensemble, à vous rassembler, à vous soutenir et à travailler d'un commun accord. Cela, en vue de développer un esprit de solidarité entre vous pour promouvoir le civisme et la tolérance, surtout en période électorale. Aujourd'hui plus que jamais, chaque femme doit prendre sa place, s'engager pour la paix et pour un avenir plus rayonnant. Je vous invite à sensibiliser vos enfants, les jeunes et à être des ambassadrices du civisme et de la tolérance », a-t-elle exhorté.

Prenant la parole, le directeur de cabinet du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Dr Aka Charles Koffi, parrain de la cérémonie, s'est félicité du thème de la célébration.

« Je n'ai pas hésité un seul instant à soutenir l'AMISLOV quand elle m'a sollicitée parce que Loviguié, c'est chez moi et j'ai estimé qu'il fallait venir les accompagner, les  encourager. Surtout que les thématiques développées ici, notamment le civisme, la tolérance, sont d’actualité. Vous avez pu le constater aussi que lors de la conférence de madame le sous-préfet et pendant les sketchs, les notions de paix, de cohésion, de pardon, sont des vertus que prônent le ministre Pierre Dimba et le président Alassane Ouattara. Je suis donc venu pour m'amuser, fêter avec les institutrices, les fonctionnaires mais avec l'ensemble des femmes de la sous-préfecture. Ça a été vraiment une opportunité pour moi pour leur parler de cohésion, de tolérance, de civisme et de développement », s’est justifié le président de l’association des mutuelles de développement du canton Abêvè, à l’issue de la cérémonie.

Appel à préserver un climat de paix

Se prononçant sur le thème de la JIDF à Loviguié, Dr Aka Charles Koffi a encouragé ses filleules et l’ensemble des populations avec à leur tête la chefferie, à préserver un climat de paix avant, pendant et après l’élection présidentielle du 25 octobre 2025.

Donc, il ne sert à rien de se battre. Il faut que nous soyons tolérants et il faut que nous ayons l'esprit civique pour dire que le seul bien commun que nous avons c'est la Côte d'Ivoire

« Une élection n'est rien d'autre qu'une opération qui permet de choisir une personne qui va gérer le pays pendant 5 ans. Si aujourd'hui c'est Pierre qui est choisi, demain ça sera Paul. Donc, il ne sert à rien de se battre. Il faut que nous soyons tolérants et il faut que nous ayons l'esprit civique pour dire que le seul bien commun que nous avons c'est la Côte d'Ivoire. Nous n'avons donc pas le droit de brûler ce pays, parce que si nous le brûlons pour des raisons d'élections, quelle que soit la raison, c'est nous-mêmes que nous brûlons. C’est pourquoi, je suis venu vous demander, chers parents de Loviguié, qu'il faut que nous ayons des élections apaisées. Il ne faut pas qu'on écoute les chants des sirènes, il ne faut pas qu'on se laisse utiliser. Allons à ces élections dans le calme et que celui qui sera élu, nous nous mettions derrière lui pour poursuivre le développement de la Côte d’Ivoire impulsé par le président Alassane Ouattara depuis plus d’une décennie », a lancé le proche collaborateur du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, par ailleurs président du Conseil régional de l’Agnéby-Tiassa.

Pour rappel, la célébration officielle de la 48e édition de la journée internationale des droits de la femme en Côte d’Ivoire, s’est tenue, le samedi 08 mars dernier, à Dimbokro, en présence de la Première dame Dominique Ouattara, autour du thème : « Droits de la femme en Côte d’Ivoire, 30 ans après Beijing : réalisations et stratégies pour l’avenir ».

Avec Sercom