{{ title }}
Publié le :
{{ day }} {{ monthName }}
Jean Louis Billon déshabille la gouvernance Ouattara
Publié le :
{{ day }} {{ monthName }}
11 November

{{ introtext }}
<p style="text-align: justify;">Dans une contribution, intitulée ‘’La Côte d’Ivoire commence maintenant’’ et relayée sur les réseaux sociaux, Jean Louis Billon, Secrétaire exécutif chargé de la communication, de l’information et de la propagande du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), présente un tableau sombre, qui prend à contre-pieds, les « chiffres flatteurs » et « autres articles élogieux » affichés par le gouvernement sur la situation socioéconomique en Côte d’Ivoire.</p>
Retour au calme, croissance de 8% en moyenne depuis 2012, hausse des investissements internationaux, multiples chantiers d’infrastructures, nouveaux centres commerciaux... En apparence, la Côte d’Ivoire a les traits d’un véritable « miracle économique » adossé à une certaine stabilité politique dans une Afrique encore trop souvent frappée par les turbulences. Et c’est très logiquement qu’une partie de la classe politique s’enthousiasme du « triomphe de l’éléphant » pour reprendre un slogan souvent entendu.
Personnellement, je n’ai jamais voulu tomber dans cette autosatisfaction ambiante tendant à effacer les nombreux défis auxquels nos concitoyens sont confrontés chaque jour. La dynamique économique de notre pays s’essouffle. Le lien entre le gouvernement et la population est altéré par l’agitation sociale qui secoue notre pays. Les tensions politiques qui s’exacerbent à l’approche de la prochaine élection présidentielle ajoutent à la confusion.
Au-delà des titres d’articles élogieux et des chiffres flatteurs, se cache une réalité bien plus dure pour les Ivoiriens au quotidien. En effet, à quoi sert-il d’être la « locomotive de l’Afrique de l’ouest » si près de la moitié de nos concitoyens vit encore sous le seuil de pauvreté ? Est-il nécessaire de rappeler que les chiffres ne se mangent pas ? On ne saurait se fier aux travaux d’envergure menés dans la lagune d’Ébrié ou à l’effervescence du Plateau pour faire un état des lieux de la situation économique et sociale du pays. Le phénomène des « microbes » à Abidjan ou le désarroi de certaines zones rurales nous rappellent pourtant chaque jour que la Côte d’Ivoire n’est pas capable de nourrir ses propres enfants.
Il est en effet urgent que le gouvernement se préoccupe plus du social et ne se satisfasse pas seulement des bonnes statistiques de la Banque mondiale et du FMI. Il est terrible de constater qu’un pays comme le nôtre ait un système éducatif d’aussi piètre qualité. Lors de l’évaluation de 2013 des connaissances des élèves effectuée par la Francophonie, la Côte d’Ivoire se situait au fin fond du classement, à la 41e place sur 44 pays évalués. En 2015, le taux d’achèvement du primaire se situait à 63,1 % en Côte d’Ivoire contre 72,6 % en moyenne dans le reste de l’Afrique. Bien que le gouvernement affirme avoir fait de la jeunesse une priorité, cette dure réalité des chiffres s’impose à nous.
Malgré de nombreuses réformes, notre système de santé n’est toujours pas en état de répondre aux besoins des Ivoiriens. Vétusté des services, sous-effectifs, désorganisation, déficit financier... Les défis sont nombreux ! Aux urgences de Cocody, 20% des patients admis y décèdent... Ce chiffre macabre en dit long sur notre impuissance à diagnostiquer les maladies graves ou à prendre à charge à temps les malades. Il suffit de voir les salles d’attente des hôpitaux se transformer en dortoir la nuit pour comprendre la gravité de la situation. Mais avec un ratio d’un médecin pour près de 6 000 habitants, comment peut-on espérer soigner efficacement et dignement toute la population ivoirienne ?
Il y a donc désormais urgence pour le gouvernement d’investir désormais dans le social et de mieux répartir les fruits de la croissance. En parallèle, nous devons continuer à soutenir le dynamisme des entreprises ivoiriennes avec un cadre fiscal favorable et des facilitations à l’embauche. C’est pourquoi je crois que le Président de la République a fait le bon choix en choisissant de rétablir la concertation entre le secteur privé et l’autorité fiscale suite aux polémiques engendrées par la nouvelle loi de finances pour 2018. J’ai toujours eu à cœur, en tant que chef d’entreprise, élu local ou ministre de la République, de mettre le dialogue au cœur de mes projets, persuadé que c’est un élément clé de la réussite d’une collectivité qui veut aller de l’avant ensemble.
Avec notre jeunesse, le pouvoir doit également avoir un dialogue riche et permanent. Certes, un « folklore de mesures » a été mis en place comme les assises de la jeunesse, le salon de l’emploi jeune, la création d’une agence mais les tensions récurrentes entre le milieu estudiantin et l’administration témoignent du malaise de notre jeunesse. Alors que le taux de chômage atteint officiellement 8,6% chez les 14-35 ans, la précarité de nombreux emplois et le taux de pauvreté doivent nous astreindre à l’action. De manière générale, nous, la classe politique, n’avons pas su prendre la pleine mesure de l’attente de nos jeunes à notre égard. Et pourtant, comment parler de développement futur de la Côte d’Ivoire sans parler du rôle que la jeunesse peut et doit jouer dans ce processus ? Notre jeunesse est la promesse d’une aube nouvelle pour notre pays qui a tant besoin de sa fraicheur et de son dynamisme.
Alors que les querelles politiciennes en vue de 2020 se font de moins en moins discrètes, que les ambitions personnelles commencent à prévaloir sur la conduite des affaires de l’Etat, la classe politique doit se montrer à la hauteur des attentes et des besoins de nos concitoyens. L’unité et la prospérité de la Côte d’Ivoire sont des valeurs sacro-saintes pour notre pays qui doivent supplanter les divisions d’autrefois. Il est temps de se mettre au travail, de redonner la possibilité à notre jeunesse de croire dans son futur et de s’engager au service de chacun de nos concitoyens.
Mais ce ne sont pas des méthodes du passé qui permettront de transformer la Côte d’Ivoire pour qu’elle renoue avec les plus heures de l’Houphouëtisme. La Côte d’Ivoire a besoin d’un nouvel élan pour rebondir, d’une gouvernance exigeante en matière de lutte contre la corruption et d’un grand débat démocratique associant l’ensemble des composantes de la société civile pour initier une véritable réconciliation sans faux-semblant. Construire la Côte d’Ivoire de demain commence maintenant. C’est pourquoi je choisis avec ma liberté de ton et d’action de m’engager pleinement dès aujourd’hui au service de notre pays et de nos concitoyens pour bâtir ensemble cette nouvelle Côte d’Ivoire.
NB: Le titre et le chapeau sont de la Rédaction.
Recevez le résumé quotidien de l’info en Côte d’Ivoire
La newsletter est gratuite et vous pouvez vous désinscrire à tout moment ! Profitez du meilleur de Linfodrome dans votre boite mail !
DONNEZ VOTRE AVIS SUR LE SUJET
{{name}}
{{user_description}}
{{/article}}Jean Kelly KOUASSI
Journaliste Reporter
La Question
Du Jour
Lutte contre la drogue « kadhafi »: Que pensez-vous de la décision de la suspension à titre conservatoire des importations de boissons énergisantes alcoolisées?
Arrêt du chantier de l’échangeur Grand Carrefour de Koumassi : Donald Trump supprime l'aide américaine
Le 13 octobre | Par Adolphe ANGOUA
CAN Maroc 2025 : AGL (ex-Bolloré) associe son image à TotalEnergies pour booster la CAF
Le 13 octobre | Par Adolphe ANGOUA
Suppression du Compact MCC en Afrique : L’aide au développement sacrifiée par Trump
Le 13 octobre | Par Adolphe ANGOUA
Danger cancérigène des Déchets amiantés : Le projet Kôrylé propose des solutions innovantes
Le 13 octobre | Par Adolphe ANGOUA
Egalité hommes-femmes : Le Japon impose une grille salariale identique à tous les sexes
Le 13 octobre | Par Adolphe ANGOUA
Fraude documentaire et à l’identité : L’ONECI mobilise les administrations pour créer un réseau de référents
Le 13 octobre | Par Adolphe ANGOUA
High tech : Microsoft offre 16 semaines de salaire à ses employés pour qu’ils démissionnent
Le 13 octobre | Par Adolphe ANGOUA
Côte d'Ivoire - Afrique du Sud : Les coulisses du match
Match amical Côte d'Ivoire vs Maroc : Revivez les moments forts et les réactions des joueurs
La préparation pour la CAN continue. Ce samedi soir, il y avait un joli sommet du football africain entre la Côte d’Ivoire et le Maroc qui a débauché sur un 1 à 1. Peu avant la mi-temps, c’est Sébastien Haller (45’ +3) qui a donné l’avantage aux Éléphants grâce à un magnifique lob sur un service de l’ancien lillois, Jonathan David. En fin de match, c’est Ayoub El Kaabi (81’) qui a permis aux Marocains de revenir un match sur un véritable cadeau de la défense ivoirienne
Que proposent les nouchis pour diminuer les embouteillages ?
SARA 2023: L'automobile agricole, au coeur de l'évènement
SARA 2023: Lieu d'opportunités et de rencontres
Agro-écologie: Des solutions innovantes présentées au SARA 2023
Hydrocéphalie et Spina Bifida deux maladies chez l'enfant
La hausse du prix du carburant on en parle ?
Le samedi 30 septembre 2023, le Gouvernement ivoirien a annoncé les prix des produits pétroliers. Les prix du gasoil et de l'essence ont subi une augmentation de 60 FCFA pour ce mois d'octobre.
SARA 2023: Ouverture au Parc des expositions d'Abidjan
Univers de la photo : Une journée avec Mohamed Aly, photographe et réalisateur
Mohamed Aly Diabaté jeune photographe et réalisateur ivoirien, utilise sa passion pour
mettre en lumière des personnes de divers domaines.
Côte d'Ivoire - Afrique du Sud : Les coulisses du match

Match amical Côte d'Ivoire vs Maroc : Revivez les moments forts et les réactions des joueurs

Que proposent les nouchis pour diminuer les embouteillages ?

SARA 2023: L'automobile agricole, au coeur de l'évènement

SARA 2023: Lieu d'opportunités et de rencontres

Agro-écologie: Des solutions innovantes présentées au SARA 2023

Hydrocéphalie et Spina Bifida deux maladies chez l'enfant

La hausse du prix du carburant on en parle ?

SARA 2023: Ouverture au Parc des expositions d'Abidjan

Univers de la photo : Une journée avec Mohamed Aly, photographe et réalisateur
