L’information a été communiquée par Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement.

Un engagement en faveur de la biodiversité

Cette aire protégée, baptisée Réserve naturelle volontaire Eden de l’Agnéby-Tiassa, s’inscrit dans la stratégie nationale de conservation des écosystèmes. Selon le gouvernement, elle abritera plusieurs espèces endémiques d’Afrique de l’Ouest, tant au niveau de la flore que de la faune, contribuant ainsi à la protection d’un patrimoine naturel menacé.

« Au titre du ministère de l'Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, en liaison avec les ministères concernés, le Conseil des ministres a adopté un décret portant création de la réserve naturelle volontaire Eden de l’Agnéby-Tiassa, d'une superficie d'environ 49 hectares située à Rubino, dans le domaine rural du village d'Alani », a précisé Amadou Coulibaly.

Un levier pour la recherche et le développement local

Outre son rôle dans la préservation de la biodiversité, la réserve devrait également stimuler la recherche scientifique et favoriser le développement socio-économique local. En effet, cette initiative ouvrira la voie à des activités telles que l’éco-tourisme, offrant ainsi de nouvelles perspectives aux populations locales en termes d’emplois et de valorisation de leurs ressources naturelles.

Un cadre juridique renforcé

La mise en place de cette réserve s’appuie sur la loi du 11 février 2002, qui encadre la création, la gestion et le financement des parcs nationaux et réserves naturelles en Côte d’Ivoire. Elle intégrera ainsi le réseau national des réserves naturelles volontaires, dont l’objectif est de garantir la conservation des écosystèmes et de préserver les équilibres environnementaux essentiels.

Avec cette nouvelle initiative, la Côte d’Ivoire confirme son engagement en faveur de la transition écologique et de la protection durable de son patrimoine naturel.