Placé sous le thème « Femme ivoirienne, actrice du vivre-ensemble : préservons nos valeurs pour une paix durable », cet événement a été initié par la ministère  de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.  L’événement a rassemblé plusieurs personnalités dans un esprit de partage et de fraternité.

Un moment d’unité et de solidarité 

Organisée en période de Carême musulman et chrétien, cette initiative, devenue une tradition majeure, vise à renforcer les liens entre les différentes communautés religieuses. 

Le représentant de la ministre, Nasseneba Touré, en occurrence, Moussa Diarrassouba, Directeur de Cabinet, a souligné l’importance de l’unité et de la paix : « Les cœurs qui s’unissent dans la foi et la fraternité bâtissent les ponts les plus solides entre les hommes et les cultures. » 

Il a également insisté sur le rôle clé des femmes dans la préservation de ces valeurs. « Les femmes de Côte d’Ivoire doivent être à l’avant-garde de l’unité et de la justice. »

Dans cette même dynamique, Coulibaly Maman Ouattara, vice-présidente du SENAT et représentante de Kandia Camara, présidente de l’institution, a rappelé que le vivre-ensemble dépasse le cadre politique. « Vivre ensemble n’est pas un simple slogan, c’est un principe religieux et sociétal, un fondement de la construction de la nation. »

Les femmes au cœur de la paix et de la cohésion sociale 

Ce moment de recueillement et de partage a réuni des imams, des prêtres et des religieuses, qui ont animé des prières œcuméniques. L’écrivaine Bakayoko, intervenant sur le thème central de cette édition, a mis en avant le rôle des femmes dans la consolidation du vivre-ensemble. « C’est la femme qui crée l’écosystème du vivre-ensemble et qui l’entretient. »

Par ailleurs, la sœur Priscilla Brin, a exhorté les communautés présentes à prendre conscience de l’importance des femmes dans la construction d’une paix durable. « Les femmes sont des actrices essentielles pour la paix durable. Leur implication dans l’éducation, l’économie et la culture favorise un monde plus pacifique. »

Ce temps de convivialité a permis de réaffirmer la nécessité de la fraternité et du dialogue religieux. Dans un contexte où l’implication des femmes est essentielle à la cohésion sociale, leur engagement demeure un défi majeur pour la nation ivoirienne, surtout, en cette année électorale. 

Marie-France Kossonou ( Stagiaire)