Placée sous le thème international : « Préservation des glaciers », cette célébration a réuni les enseignants, les étudiants et les professionnels du domaine de l’eau autour d’un panel de haut niveau portant sur les ressources hydriques et l’impact de la fonte des glaciers sur les activités socio-économiques de la Côte d’Ivoire.

Pour la professeure Oga Marie Solange, responsable de la filière hydrogéologique à l’UFR-STRM de l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, ce thème met en lumière l’importance des glaciers en tant que réservoirs naturels d’eau douce et régulateurs de la température de la terre.

Défis liés à la fonte des glaciers

Selon la professeure, bien que la Côte d’Ivoire ne soit pas dotée de glaciers, elle subit directement les effets de leur dégel. Elle cite notamment l’élévation du niveau des océans, accompagnée d’érosion côtière et de salinisation des nappes phréatiques près de la mer en Côte d’Ivoire, comme preuve.

Il est nécessaire d’éviter toute action qui contamine l’eau et essentiel que chacun prenne soin de ces réserves qui peuvent être épuisées tout comme l’or et le diamant

En absorbant le sujet des ressources en eau en Côte d’Ivoire, la professeure Oga Marie Solange a souligné que le pays dispose actuellement d’une précieuse réserve d’eau, contrairement à certains autres pays. Toutefois, elle souligne l’importance de la préserver afin d’éviter une dégradation de la qualité de cette ressource.

« La question réside dans la qualité de cette eau. Il est nécessaire de la sauvegarder. Actuellement, la quantité est adéquate, cependant, nous pourrions être confrontés à une situation où l’eau ne serait pas consommable. Il est crucial de la préserver étant donné son rôle vital dans notre quotidien, nos activités, l’agriculture et l’industrie. », a recommandé la professeure sans oublier d’encourager chaque membre de la société à s’engager.

Appel à l’action

« Il incombe à chacun d’entre nous de prendre des mesures et des précautions pour sauvegarder et défendre les ressources et l’autorité pourra la rendre accessible à nous. Il est nécessaire d’éviter toute action qui contamine l’eau et essentiel que chacun prenne soin de ces réserves qui peuvent être épuisées tout comme l’or et le diamant. », a insisté la responsable de la filière hydrogéologique à l’UFR-STRM.

Le professeur Coulibaly Yacouba, doyen de l’UFR-STRM, présent lors de cet évènement, a salué la célébration de la journée mondiale de l’eau, qui marque sa première édition au sein de son UFR. Pour lui, cela marque le début d’une série d’activités de grande envergure à l’échelle nationale au sein de son département. Dans cette lignée, il a dévoilé les détails de la célébration de la journée mondiale de l’eau pour l’édition 2026.

« Etant donné l’importance de cette question, il est essentiel qu’à l’université, nous portons un intérêt à cette journée et que nous en fassions la promotion afin de sensibiliser nos concitoyens. A la prochaine édition, nous organiserons une manifestation lors de cette journée et quitterons l’université pour rencontrer des jeunes compatriotes, y compris des lycéens et collégiens, dans le but de les éduquer sur cette question essentielle de l’eau qui est indispensable à l’humanité. », a déclaré le professeur Coulibaly Yacouba.

Il convient de noter que l’Assemblée générale des Nations unies a instauré la journée mondiale de l’eau le 22 décembre 1992 pour éveiller les consciences sur l’importance de préserver cette ressource vitale.