Selon le député Assalé Tiémoko, bien introduit dans ce dossier, une double confrontation a eu lieu le mercredi 26 mars 2025, à la préfecture de police d’Abidjan entre le sieur Komé Bakary et plusieurs parties civiles.

Un nouveau rebondissement judiciaire

Ce nouveau rebondissement intervient après que les enquêtes rendues public par le journaliste et maire de Tiassalé ont dévoilé que l’accusé aurait usé d'une fausse procuration spéciale  pour exproprier des biens fonciers appartenant à des familles dans le lotissement querellé de Béssikoi.

Sur sa page Facebook, ce vendredi, l’élu de la nation annonce que la famille Mambo, qui accuse M. Komé Bakary, de « faux et usage de faux », l’a directement affronté sur la question d’une « fausse procuration spéciale » qu’il aurait utilisée pendant huit ans pour justifier son emprise sur des terres situées à Béssikoi.

Ces trois jeunes ont déposé une plainte pour "tentative de corruption à l'effet de faire un faux témoignage dans une affaire judiciaire"

Dans la foulée, l’opérateur économique a également été mis face à trois jeunes de Djorogobité-2 et un autre membre de la famille Mambo, poursuit-t-il. M. Assalé ajoute que ces derniers ont déposé une plainte pour "tentative de corruption à l'effet de faire un faux témoignage dans une affaire judiciaire".

Une pression judiciaire accrue

Les confrontations ont duré près de neuf heures, de 11h à 20h, témoignant de la complexité du dossier et de la détermination des plaignants à faire éclater la vérité.

L’affaire ne s’arrête pas là. Ce vendredi matin, « une documentation complète relative à la tentative de corruption présumée sera remise à la Brigade de Recherche de la gendarmerie, qui pourrait ouvrir une enquête approfondie ».

Vers de nouvelles poursuites ?

Ce nouveau développement marque une étape cruciale dans le bras de fer judiciaire opposant Komé Bakary aux différentes familles spoliées.

Si les accusations de falsification de documents et de corruption sont avérées, l’homme d’affaires pourrait faire face à de lourdes sanctions pénales.

Désormais, tous les regards sont tournés vers les autorités judiciaires, dont les prochaines décisions pourraient sceller le sort de l’accusé dans ce dossier brûlant.