L'atelier avait pour objectif de sensibiliser et mobiliser toutes les couches sociales sur l'importance du civisme, du vivre-ensemble et de la paix. Il visait également à encourager un dialogue permanent entre les FDS et les populations civiles tout en présentant les missions des forces de sécurité. Un mécanisme de collaboration a ainsi été mis en place afin de favoriser une gestion pacifique des conflits.

La nécessité de prévenir les tensions entre les FDS et les populations

Selon l’AIP qui livre cette information, le préfet Tohoury Paulin Martial Okou a insisté sur la nécessité de prévenir les tensions entre les FDS et les populations civiles. Il a exhorté toutes les parties prenantes à privilégier le dialogue social comme outil de résolution des différends et à œuvrer ensemble pour le maintien de la sécurité et de la stabilité dans le département.

Au cours de l'atelier, plusieurs panels ont été animés sur des thématiques essentielles telles que le civisme et la citoyenneté, le cadre général des missions des FDS et l'importance de la collaboration civilo-militaire. Des groupes de réflexion ont été constitués afin d'identifier les obstacles à la cohésion sociale et proposer des solutions durables.

L'objectif étant de mieux faire face aux défis sécuritaires rencontrés dans le département

Les échanges avec les populations civiles ont permis de faire émerger des recommandations claires pour renforcer la tolérance, l'indulgence et la solidarité civilo-militaire. L'objectif étant de mieux faire face aux défis sécuritaires rencontrés dans le département.

Point culminant de cette initiative, une charte d'engagement et de bonne conduite a été rédigée et signée par les différents participants. Ce document formalise les engagements des parties prenantes en faveur de la préservation de la paix et de la promotion d'une cohabitation harmonieuse entre les populations et les FDS.

Plusieurs entités ont pris part à l’atelier

Cet atelier a enregistré la participation du corps préfectoral, du préfet de police de Bondoukou, des élus et cadres du département, des responsables de jeunesse et d'associations de femmes, des chefs et guides religieux, des responsables d'ONG ainsi que de nombreux citoyens.

En initiant cet espace de dialogue et d'échange, la préfecture de Doropo marque une étape importante dans la consolidation des relations entre les forces de sécurité et la population, gage d'une paix durable et d'un climat social apaisé dans la région.