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Libéralisation de l'espace audiovisuel en Côte d'Ivoire/ Mamadou Latif Toungara: «Ce que nous prévoyons pour les nouvelles chaînes de télé »
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30 December

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La Conférence des producteurs audiovisuels de Côte d’Ivoire (Cpaci) a été éligible, à la session 2015, aux dons et subventions du Fonds de soutien au développement de la presse (Fsdp). Le président de cette structure, Latif Mamadou Toungara, se prononce sur cette éligibilité et affiche la détermination des producteurs à être un maillon essentiel dans la fourniture de contenu aux télévisions à venir.
La Cpaci a été éligible, pour la première fois, aux dons et subventions du Fsdp. Quelle analyse en faites-vous?
C’est une grande première pour notre organisation. Nous sommes un maillon essentiel pour la production et la communication audiovisuelle. C’est nous qui fournissons du contenu aux télévisions et aux radios. Si le montant alloué, il faut le dire, n’est pas conséquent eu égard à ce que nous engageons en termes de ressources financières, ressources humaines, etc., il est important de noter que l’initiative en elle-même, est louable. C’est une grande première dans la vie de notre organisation qui, pour la première fois, vient de bénéficier d’un soutien du ministère de la Communication, après notre contribution et notre participation au Discop Abidjan 2015.
A quoi allez-vous affecter cette subvention ?
Conformément au protocole entre le Fsdp et la Cpaci, cette subvention est prévue pour consolider le budget de fonctionnement de notre Centrale. Il faut savoir que le Fonds attribue les subventions en fonction des besoins exprimés à l’avance par les organisations professionnelles du secteur de la presse et de la communication audiovisuelle. Pour vous répondre, plus précisément, elle servira à compléter les loyers et autres chapitres déficitaires. Ceci, en attendant que l’Etat réponde à notre demande de siège à l’instar de la Maison de la presse. Nous avons, naturellement, des projets structurants. Mais au-delà de ces projets, nous envisageons de financer la formation de 11 réalisateurs-producteurs à l’étranger. Le dossier est à l’étude au Fonds.
Êtes vous prêts aujourd’hui à fournir du contenu de qualité, de sorte à satisfaire la demande de toutes ces chaînes qui vont se créer ?
Pas tout à fait ! On ne peut pas être prêt à 100%. Mais, plusieurs réalisateurs ivoiriens ont travaillé en amont. Nous avons plusieurs productions qui alimentent déjà les chaînes existantes. Et ce sont des productions et créations de qualité. Aujourd’hui, il faut noter que nous assurons une grande partie des productions qui tournent sur les chaînes de la sous-région. Pour être prêts, pour la libéralisation, il faut qu’un certain nombre de dispositions soient prises en amont.
Qui doit prendre ces dispositions ?
D’une part, il y a les producteurs eux-mêmes et d’autre part, les administrations et les institutions en charge de ce secteur. C'est-à-dire les ministères de la Communication et de la Culture, en ce qui concerne la codification et la réglementation du secteur de la production audiovisuelle; les ministères des Finances et du Budget, pour ce qui concerne les mesures d’incitation et de fiscalité adaptées à ce secteur. Il y a surtout la Haca (Haute autorité de la communication audiovisuelle : Ndlr)qui a déjà commencé le travail de manière significative. Depuis l’indépendance de notre pays, c’est maintenant que cette corporation est dotée d’un statut. C’est un apport considérable de l’Etat. Il y a aussi l’Office national de la cinématographie de Côte d’Ivoire (Onacci) pour le cinéma. Un vaste chantier en perspective et une course contre la montre avant la libéralisation tant annoncée.
Quelles devraient être les rôles des ministères techniques à vos côtés?MLT : Chacun d’eux a sa partition à jouer dans l’organisation de ce secteur d’activités qui a des potentiels énormes en termes de création d’entreprises, d’emplois et de redistribution des richesses. La communication audiovisuelle et notamment la production audiovisuelle ne sont pas qu’un « machin » culturel, mais elles sont aussi et surtout une activité économique en puissance. Regardez Hollywood, c’est 30 à 40 % du Produit intérieur brut (Pib) des Etats-Unis d’Amérique. Le groupe Canal+, au-delà de son activité de diffuseur par satellite, est aujourd’hui une major mondiale dans le domaine de la production audiovisuelle avec un chiffre d’affaires faramineux. On ne présente plus Bollywood, tant les films indous sont omniprésents sur les écrans. Plus près de nous, vous avez Nollywood du Nigeria, dont les productions sont présentes sur tous les bouquets mondiaux de diffusion. Imaginez seulement 5% de cette manne économique et financière chez nous !
Sur quoi fondez-vous votre optimisme ?
Au niveau de notre pays, j’ai la profonde conviction que nous pouvons rivaliser valablement avec certaines de ces majors et dépasser d’autres. Je peux vous assurer que nous avons le potentiel, le background nécessaires. Le défi ici, c’est le rayonnement de la culture ivoirienne, c’est la création de richesses et de milliers d’emplois pour notre jeunesse en quête de mieux-être. Nous pouvons y arriver. Certains producteurs ont une autonomie de financement, d’autres ont l’appui de structures ou de mécènes qui leur donnent des coups de pouce salvateurs. Mais, nous travaillons à la mise en commun de certains par le truchement de regroupements, de structures financièrement fortes, etc. Pour nous, la libéralisation du paysage audiovisuel est un défi que nous devons et allons relever. Il est temps que la volonté politique donne un coup d’accélérateur au processus.
DIARRA Tiémoko
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