Ce triste tableau a été présenté, le jeudi 19 juillet 2012, par Dr Edit Ouattara Boni, représentant assistant à l’Unfpa (Fonds des Nations unies pour la population) , à un déjeuner de presse organisé par le Réseau des professionnels des médias et des arts engagés dans la lutte contre le Vih (Repmasci), dans un hôtel à Abidjan. « Mamans! L’espacement des naissances permet de rester en bonne santé » était le thème de cette rencontre qui a permis à deux spécialistes de la santé de parler de la Santé de la reproduction (Sr) en Côte d’Ivoire et de l’accessibilité des services se rattachant à ce programme.

Selon Dr Edith Ouattara Boni, 215 millions de femmes dans les pays en développement souhaitent éviter et /ou planifier de futures grossesses. Mais cela est impossible parce qu’elles n’ont pas accès aux contraceptifs modernes. Si ce besoin était satisfait, a argué l’experte, il permettra d’éviter chaque année 53 millions de grossesses non désireuses. La Côte d’Ivoire qui fait partie des pays sous développés n’échappe malheureusement pas à cette problématique. C’est pour appuyer la Côte d’Ivoire dans l’optique de l’aider à résoudre ce problème que le Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa) a mis en place plusieurs programmes.

Des projets portant sur le renforcement de la sécurité des produits de la Sr, de la gestion fiable des produits contraceptifs, le renforcement des capacités des sages femmes, de réhabilitation de plateaux techniques etc. Des actions qui ont participé à la réduction de la mortalité maternelle en Côte d’Ivoire. Mais avant elle, le Dr Alexis Yao Kouadio a indiqué que la Sr vise à améliorer la santé et le bien être des individus, des couples et des communautés dans la perspective d’un développement humain durable. Quant à Bamba Youssouf, président du Repmasci, il a laissé entendre que la rencontre avait pour objectif d’amener les médias à aider le gouvernement et les organisations internationales à une meilleure prise de conscience de l’importance de la Sr

Elysée YAO