Cet partenariat signé d’Hermann Immongault et Luc Gnonlonfoun vise à garantir des élections transparentes et inclusives, clés pour clore la transition ouverte après la crise politique d’août 2023.  « Cet engagement conjoint reflète notre détermination à offrir au peuple gabonais un scrutin irréprochable », a déclaré le ministre de l’Intérieur tout en sollicitant  l’expertise onusienne. 

De la transition à la réconciliation : Le rôle Onusien

Depuis le coup d’État du 30 août 2023, le Gabon s’efforce de rétablir une légitimité institutionnelle. La présidentielle d’avril 2025, suivie des législatives et locales, doit marquer la fin de cette période de transition. Le PNUD, après une mission d’évaluation en décembre 2024 et une réunion technique en début mars 2025, a structuré son appui autour de trois axes : la révision du Code électoral, la production de supports de sensibilisation, et le renforcement des capacités des médias. 

« Notre objectif est de soutenir un processus où chaque voix compte », a insisté Luc Gnonlonfoun, rappelant que « la crédibilité des élections passe par une préparation minutieuse et inclusive ». 

Après la publication de la liste définitive des candidats par la Cour constitutionnelle, la prochaine étape est l’ouverture de la campagne électorale le 29 mars à minuit, pour une clôture le 11 avril. Ce sprint final intervient dans un contexte tendu, où la population espère un retour à la stabilité après des mois d’incertitude. 

Rappelons que le référendum constitutionnel du 16 novembre 2024 a déjà permis de valider des réformes institutionnelles, préalable indispensable à l’organisation des scrutins. 

La transition gabonaise est scrutée par la communauté internationale, soucieuse de voir le pays tourner la page des crises récurrentes. Les partenaires techniques et financiers (PTF), dont l’Union européenne et l’Union africaine, ont également promis un soutien logistique et financier. 

Depuis l'accord de la Saint Sylvestre en 2016 jusqu'au forum pour la réconciliation katangaise en 2022, en passant par les accords de Genève en 2018 et les consultations d'octobre 2020 pour « sauver la Nation », chaque fois que l’appel à la paix, à l’unité, à la réconciliation et… pic.twitter.com/lnnXaE94kC

— Olivier Kamitatu Etsu (@OlivierKamitatu) February 16, 2025