Du 26 au 28 février 2025, un atelier technique s’est tenu à Banjul, en Gambie, réunissant des experts en infrastructures, des représentants des États concernés ainsi que des partenaires financiers majeurs comme la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC). Cette rencontre a permis de valider le tracé optimal de l’autoroute en fonction de critères techniques, économiques et environnementaux.

Un levier pour l'intégration économique

L'objectif principal de ce projet est de favoriser la libre circulation des personnes et des biens. En supprimant des barrières commerciales et en facilitant les échanges, cette infrastructure devrait donner un nouveau souffle au commerce intra-africain.

« Cette autoroute va transformer les interactions économiques dans la région et renforcer notre compétitivité sur le marché mondial », a déclaré un représentant de la CEDEAO présent à l’atelier de Banjul.

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— Chroniques 225 (@Chroniques225) December 23, 2023

L'Afrique de l'Ouest est souvent confrontée à des difficultés de transport liées à l'état dégradé des infrastructures routières et aux lourdeurs administratives aux frontières. Ce projet pourrait réduire ces entraves et dynamiser les économies locales en favorisant la création d’emplois et l’investissement dans les secteurs liés aux infrastructures et aux services.

Des enjeux environnementaux et sociaux

L’impact environnemental d’une telle infrastructure reste une préoccupation de premier niveau. La construction de cette autoroute traversant plusieurs écosystèmes sensibles doit être accompagnée de mesures de protection de l’environnement.

« Nous devons veiller à ce que ce développement ne se fasse pas au détriment de nos ressources naturelles », a prévenu un expert environnemental lors de l’atelier de Banjul.

Sur le plan social, l'implication des populations locales sera déterminante pour la réussite du projet. La CEDEAO devra s'assurer que les communautés concernées tirent profit de l'autoroute, notamment par la création d'emplois et l'amélioration des services de transport.

Un financement décisif pour la réalisation du projet

Le financement reste un enjeu clé. Bien que la BAD et la BIDC aient manifesté leur soutien, les coûts exacts de construction n’ont pas encore été détaillés. L’implication du secteur privé et d’autres bailleurs internationaux sera évidente pour concrétiser cette ambition.

L’initiative réaffirme la dynamique plus large de développement des infrastructures africaines, en lien avec le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) de l’Union africaine.

La validation du tracé de cette autoroute constitue un premier pas vers une meilleure intégration économique et sociale en Afrique de l’Ouest. En facilitant les échanges et en améliorant la connectivité, ce projet pourrait jouer un rôle moteur dans la croissance de la région.