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De banquier à vendeur de poissons : l'incroyable reconversion d'Amoikon Eponon
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26 March

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Ancien banquier à la retraite, Amoikon Eponon a su réussir sa reconversion en pisciculteur. À 69 ans, il dirige une ferme florissante, produisant des alevins et contribuant à l'industrie locale.
Dans la région de l'Indénié, à l'est de la Côte d'Ivoire, il est devenu une figure incontournable de la pisciculture. Ancien banquier, Amoikon Eponon, 69 ans, incarne l'exemple frappant d'une reconversion réussie, ayant transformé une passion en une activité florissante.
Aujourd’hui à la tête d’une entreprise de production d'alevins, il prouve qu’il n’est jamais trop tard pour embrasser une nouvelle vocation.
Un parcours singulier vers la pisciculture
Ancien cadre supérieur dans une banque à Abidjan, Eponon n’imaginait pas qu’il finirait ses jours à la tête d’une ferme piscicole. "Si j’avais su que c’était aussi rentable, j’aurais quitté la banque bien plus tôt", avoue-t-il avec un sourire en coin.
Ses débuts dans le secteur remontent à 1997, lorsqu'il hérite d’un étang de son père à Kouassi Beniekro, un village près d’Abengourou. Bien qu'il poursuivait sa carrière bancaire, chaque week-end, il trouvait du temps pour entretenir cet étang et se familiariser avec les rudiments de la pisciculture.
Loin de se contenter de ces premières expériences, Eponon bénéficie du soutien de la coopération belge, lui permettant de suivre des formations en pisciculture et d’acquérir les compétences nécessaires pour faire grandir son projet. Cependant, c’est à sa retraite, en 2011, qu’il décide de se consacrer pleinement à cette nouvelle passion, transformant son étang en une ferme de 25 bassins destinés à la production d’alevins. Bien qu'il ait la capacité de produire 25 000 alevins par mois, la ferme ne parvient à en produire que 120 000, faute d’investissements suffisants.
Les défis d’une activité prospère
Le succès d’Eponon ne doit cependant pas faire oublier les nombreux défis qu’il rencontre dans le secteur. "Le coût des aliments reste élevé, et leur disponibilité constitue un véritable casse-tête", confie-t-il. Par ailleurs, l’accès à des géniteurs de qualité, indispensables pour garantir une reproduction optimale, se heurte à des obstacles administratifs, la majorité des géniteurs étant fournis exclusivement par le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA). Le manque de soutien financier, essentiel pour développer l’activité, est également un frein majeur à la croissance de la pisciculture.
Mais Eponon ne se laisse pas abattre. En 2015, à la suite d’une collaboration avec le CNRA et le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA), il se spécialise dans la production d’alevins hormonés, une avancée qui lui permet de mieux répondre aux besoins du marché. Son entreprise prend un tournant décisif en 2017 lorsque son fils rejoint l’aventure. Ensemble, ils impulsent une nouvelle dynamique, mais ce partenariat sera tragiquement interrompu en 2021 par la mort soudaine de son fils.
Face à cette perte dévastatrice, Amoikon Eponon trouve la force de poursuivre l’activité familiale en hommage à son fils disparu. Ce courage n'a pas été vain, car en 2022, son entreprise est primée, recevant le titre de 3e meilleur acteur du prix national d’excellence des écloseries. Un prix qui vient valider le travail acharné de l’ex-banquier et son investissement dans la pisciculture.
Une vision pour l’avenir du secteur
Fort de son expérience et de sa persévérance, Eponon envisage l’avenir de la pisciculture ivoirienne avec un optimisme prudent. "La rentabilité de l’activité ne fait aucun doute, mais il faut résoudre les problèmes liés aux coûts des intrants et au manque de financement", explique-t-il. En ce sens, il voit dans le programme FISHA4ACP de la FAO une opportunité pour alléger la pression financière pesant sur les pisciculteurs, en facilitant l’accès au crédit par le biais des institutions de microfinance.
Le gouvernement ivoirien, qui mise sur l'augmentation de la production locale de poissons pour réduire les importations, doit, selon lui, mettre en place des mécanismes de soutien plus concrets. Il plaide pour des subventions sur les intrants comme les aliments pour poissons et la création d’un fonds de soutien pour les pisciculteurs afin de soutenir la filière dans son développement.
Un secteur clé pour la sécurité alimentaire
Amoikon Eponon rêve d'un secteur de la pisciculture pleinement soutenu par l’État et les institutions financières, afin qu’il puisse jouer un rôle central dans la sécurité alimentaire de la Côte d’Ivoire. "Si nous réussissons à lever les obstacles financiers et logistiques, la pisciculture pourrait devenir un véritable moteur de l’économie ivoirienne", estime-t-il.
🌊 Pisciculture : Amoikon Eponon, de banquier à entrepreneur à succès dans la production d’alevins 🐟
— FAO CÔTE D'IVOIRE (@FAOCotedIvoire) March 24, 2025
À 69 ans, Amoikon Eponon est devenu une figure incontournable parmi les pisciculteurs de la région de l’Indénié. Son histoire inspirante sur https://t.co/c273dG9ZKn pic.twitter.com/rHqFz3Ahwo
À travers son exemple, il démontre que la réussite dans un secteur exige persévérance, investissement personnel et passion. Eponon est convaincu que la pisciculture est l’un des leviers essentiels pour l’avenir du pays, notamment en termes de création d’emplois et de renforcement de la sécurité alimentaire.
En attendant, il continue d’améliorer ses installations pour atteindre son objectif : produire 500 000 alevins par mois, contribuant ainsi à la croissance d’une filière piscicole ivoirienne en pleine expansion.
Avec FAO CÔTE D'IVOIRE
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