Taba a rapidement réagi en rejetant toute implication et en qualifiant l'incident de "mise en scène".  Dans un message diffusé via les réseaux sociaux, le candidat a exprimé sa surprise face à cette perquisition, affirmant qu'il avait appris les faits comme tout le monde.

"Mise en scène"

"Chers toutes, chers tous, nous avons appris sur les réseaux sociaux, comme tous, que la gendarmerie nationale aurait perquisitionné la mairie de Cocody dans la soirée du 05 septembre 2023. Certains nous accuseraient d’être les commanditaires de cette perquisition. Sachez que nous ne sommes ni de près ni de loin mêlés à cette affaire de perquisition que nous qualifions d’une mise en scène.", a-t-il déclaré. 

En ce qui nous concerne, nous avons fait un recours au niveau du conseil d'État qui suit son cours relativement aux élections du 2 septembre dernier

Eric Taba a également rappelé que lui et son équipe avaient déposé un recours au Conseil d'État pour contester les résultats des élections du 2 septembre 2023, proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI) et qui donnent son adversaire, le candidat du PDCI-RDA, Jean-Marc Yacé, comme vainqueur. Il a précisé : "En ce qui nous concerne, nous avons fait un recours au niveau du conseil d'État qui suit son cours relativement aux élections du 2 septembre dernier."

L'incident en question s'est déroulé dans la soirée du mardi 5 septembre 2023, lorsque des éléments de la gendarmerie nationale ont fait irruption dans les locaux de la mairie de Cocody vers 18 heures pour effectuer une perquisition. Selon les membres de l'équipe de Jean-Marc Yacé, ces agents, ne disposant pas d'un mandat, auraient prétendu intervenir en raison d'un malaise survenu sur place. Le maire a été alerté et s'est rapidement rendu sur les lieux, où la perquisition aurait duré près de trois heures en sa présence.

Les tensions persistent

La population de la commune, informée de la situation, a réagi en se mobilisant pour empêcher ce qu'elle perçoit comme une tentative de voler la victoire au candidat de son choix. Finalement, la situation semble s'être apaisée, du moins temporairement. Cette affaire de perquisition continue de susciter des interrogations et des débats houleux au sein de la communauté politique ivoirienne, mettant en lumière les tensions qui persistent après les élections de septembre.