Du 7 au 13 avril 2025 se déroulera une campagne de vaccination contre le cancer du col de l'utérus en Côte d'Ivoire visant des filles de 9 à 18ans. Et pour une couverture nationale maximale, le directeur Coordonnateur du programme élargi de vaccination (Pev), Dr Brou Gbotto Raymond et son équipe ont initié une rencontre d'échange avec les responsables du ministère de l'Education nationale et de l'Alphabétisation. 

Le rôle des cadres de l'éducation

Des échanges qui ont été ouverts par Dr Aka Koffi Charles, directeur de cabinet du ministre de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba N'Gou. À ses cadres de l'éducation, Dr Aka Koffi Charles a expliqué la nécessité de leur apport dans la stratégie de lutte contre ce cancer.

 « Votre présence ici est un témoignage de notre volonté commune de protéger les jeunes filles de notre pays. Cette vaccination est une avancée majeure dans la prévention du cancer du col. Mais son succès repose sur une mobilisation collective. Nous savons que 80% des cibles de cette campagne se trouvent dans les écoles, les collèges, les lycées, les centres d'alphabétisation et des établissements d'apprentissage », a-t-il relevé. 

L'implication et l'engagement auprès des populations

Dr Aka Koffi Charles a noté que l'implication de leurs services de l'ensemble du personnel éducatif et des responsables d'établissement est essentielle. « Nous comptons sur votre appui pour faciliter l'accès de nos équipes de vaccination aux établissements scolaires et pour sensibiliser les parents, les élèves et les enseignants à l'importance de cette vaccination ». 

Pour le directeur de cabinet du ministre de la Santé, de l'Hygiène publique et de la couverture maladie universelle, l'engagement contre le cancer du col de l'utérus ne s'arrête pas à la vaccination. « Nous devons également sensibiliser et induquer la population sur le cancer du col de l'utérus. Ces facteurs de risque et l'importance de la détection précoce. Cela nécessite une approche intersectorielle qui allie santé et éducation », a-t-il ajouté avant de conclure : « Ensemble, nous pouvons maximiser l'impact de cette campagne et garantir que chaque jeune fille ait accès à un vaccin qui peut lui sauver la vie ».

Les 113 districts sanitaires de la Côte sont concernés par cette opération.