Ce 3^e Comité de Pilotage du projet Transition Bas Carbone, officiellement ouvert le 25 mars 2025 a réuni plusieurs acteurs du secteur de l’environnement, notamment l’Union européenne, les ministères du Budget et des finances, de l’environnement, des Eaux et forêts, et de Team Leader Investissement Durable.

Renforcer la lutte climatique

Le projet Transition Bas Carbone, a pour objectif général d’aider la Côte d’Ivoire à rehausser sa performance dans la lutte contre les changements climatiques. « Nous accompagnons le gouvernement Ivoirien dans la mise et le suivi de ses engagements climatiques, cela dans une approche participative et inclusive », a souligné Laura Rovamaa Desmoulin, représentante de Team Leader-Equipe Investissement durable, sous le compte de l’Union européenne.

Mise en œuvre du Projet Transition Bas Carbone en Côte d'Ivoire en 2024 : le gouvernement ivoirien et l'UE se félicitent des avancées

La mise en œuvre du Projet Transition Bas Carbone (TBC) par Expertise France sur financement de l'Union européenne (UE) à hauteur de 5,9 millions… pic.twitter.com/HEsOuW4PTR

— Gouvernement de Côte d'Ivoire (@Gouvci) March 26, 2025

Toujours dans ses propos, elle a rappelé que le soutien à la Révision des Contributions Déterminantes au niveau National (CDN) est impératif pour relever les ambitions climatiques ivoiriennes. « L’intégration du changement climatique dans les politiques sectorielles et locales doit être vailles que vailles consolidée », a-t-elle conseillé, avant de témoigner le soutien irréductible de l’UE à accompagner la Côte d’Ivoire dans cette lutte contre le réchauffement climatique.

Plus de 3 milliards FCFA investis

Dans son intervention, Alexandre Foulon, Directeur-Pays d’Expertise France, a rappelé que le projet Transition Bas Carbone est financé par l’Union européenne à hauteur de 5,9 millions d’euros, soit 3 milliards 870 millions de Francs CFA. « Après les Comités de Pilotage (COPIL) du 21 décembre 2023 et du 14 juin 2024, nous sommes maintenant au 3^e COPIL du projet », a-t-il rappelé.

« L’adaptation au réchauffement climatique doit être intégrée dans les politiques sectorielles, dont l’agriculture, les transports, l’urbanisme, la gestion des ressources humaines et bien d’autres », a-t-il argué.

Pour M. Foulon, la réalisation du projet de Transition Bas Carbone, surtout en 2025 s’articulera autour de la mise en place d’une loi sur la lutte contre les changements climatiques, la révision des CND et la participation de la Côte d’Ivoire à la COP 30 au Brésil sur les forêts.

Accompagner des structures de coordination

De son côté, Dr Mayeul Lagaud du ministère de l’environnement, a évoqué la nécessité d’appuyer des structures de coordination. Selon lui, la mise en place d’un système national de notification et de vérification pourra donc renforcer la transparence et l’efficacité des actions climatiques.

A l’en croire, s’ériger contre le changement climatique ne se limite pas qu’à l’action nationale. « L’adaptation au réchauffement climatique doit être intégrée dans les politiques sectorielles, dont l’agriculture, les transports, l’urbanisme, la gestion des ressources humaines et bien d’autres », a-t-il argué, avant d’inciter les collectivités territoriales, qui sont en première ligne face aux impacts du changement climatique, à jouer un rôle encore plus actif dans la mise en œuvre des stratégies climatiques.

Faut-il encore le rappeler, le projet Transition bas carbone a été lancé en 2023 et se poursuit jusqu’en 2026, avec pour objectifs de soutenir la Côte d’Ivoire à lutter contre son réchauffement climatique, tout en renforçant ses infrastructures vertes et numériques.