Devant la presse, ce lundi 23 décembre2024, l'IGTL, Georges Boka Bi Yao, a listé toute une batterie d'actions entreprises auprès des promoteurs. C'est suite à cela que le ministère du tourisme et des loisirs, vient de prendre la résolution de proroger de 30 jours, du 20 décembre 2024 au 20 janvier 2025 afin de donner une seconde chance aux acteurs en cause pour se régulariser en vue d’éviter toute mesure de fermeté de la part de l’Inspection Générale.                                  

Une dernière chance pour se conformer

Dans le district d'Abidjan, l'Inspection Générale du ministère du Tourisme et des Loisirs a décidé de passer à l’action à partir du 21 janvier 2025, délai de rigueur. Après des années de sensibilisation et de tolérance, l'IGTL a annoncé une ultime période de prorogation pour les établissements touristiques et de loisirs non conformes.

Cette période, qui court du 20 décembre 2024 au 20 janvier 2025, représente le dernier délai pour que ces acteurs se mettent en conformité avant l’application stricte de la loi.

Siandou Fofana, ministre du Tourisme et des Loisirs, a clairement indiqué que les établissements ne disposant pas des autorisations administratives nécessaires seront fermés après cette échéance. En vue de faciliter la régularisation, un arrêté ministériel a été pris afin de réduire à trois (03) le nombre de documents requis : une pièce d’identité, un titre de propriété ou un contrat de bail, et une lettre d’engagement. Cette mesure a permis la régularisation de plus de huit mille (8.000) établissements à jour à la date du 20 décembre 2024 sur l’étendue du territoire national.

La situation très critique dans le secteur

Malgré les efforts du ministère depuis 2014, moins de 10 % des établissements touristiques étaient conformes en 2016, selon une étude. Depuis l’arrivée de Siandou Fofana, des mesures importantes ont été prises, notamment la création de deux directions générales et la mise en place d’une commission nationale de classement des établissements.

« Nous ne pouvons pas continuer à tolérer des établissements qui fonctionnent sans autorisation. C’est une question de sécurité pour les usagers et de respect de la loi », a martelé Georges Boka Bi Yao.

Des audiences publiques ont également été organisées à travers le pays, permettant à 2 500 établissements d’obtenir leurs autorisations administratives. Cependant, un nombre significatif d’acteurs continue de fonctionner dans l’illégalité, mettant en péril la sécurité des usagers et ternissant l’image du secteur.

L’IGTL, dirigée par Georges Boka Bi Yao, a annoncé une opération de contrôle dans le district d’Abidjan du 23 au 28 décembre 2024. Les équipes de contrôle, composées d’agents assermentés et de forces de sécurité, cibleront divers types d’établissements : hôtels, restaurants, agences de voyage, espaces événementiels, maquis, bars, boîtes de nuit, et spas.

Une opération contre les promoteurs récalcitrants

Cette opération a un double objectif : vérifier la situation administrative des établissements et fermer ceux qui ne respectent pas les normes en vigueur. « Nous ne pouvons pas continuer à tolérer des établissements qui fonctionnent sans autorisation. C’est une question de sécurité pour les usagers et de respect de la loi », a martelé Georges Boka Bi Yao.

Les récalcitrants sont désormais face à leurs responsabilités. Le ministère a tout mis en œuvre pour faciliter leur mise en conformité, en simplifiant les démarches administratives et en prolongeant plusieurs fois les délais. À partir du 20 janvier 2025, les établissements non conformes feront face à des sanctions sévères, allant jusqu’à leur fermeture définitive.