Le Groupement des Partenaires Politiques pour la Paix (GP-PAIX) s’apprête à franchir une étape décisive dans sa course vers l’élection présidentielle d’octobre 2025.

Cette coalition de quatre partis politiques tiendra sa convention le samedi 22 mars 2025, au palais des congrès du Sofitel Hôtel Ivoire d'Abidjan, afin de désigner et investir son candidat unique pour la magistrature suprême.

Un front centriste en quête d’une alternative crédible

Le GP-PAIX regroupe plusieurs formations d’obédience centriste : le RPC-PAIX, présidé par Henriette Lagou, ancienne ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant ; le CNDCI, dirigé par Konan Blé Oswald ; le NID, sous la conduite de Sedia Ame-nan Juliette ; et l’UDTCI, piloté par Bonta Goué Fernand. 

Dans un contexte politique marqué par les ambitions des grands partis, cette alliance veut incarner une troisième voie, fondée sur la paix et la concorde. Selon l'ancienne ministre, Henriette Lagou, coordinatrice du mouvement, le GP-PAIX entend proposer une alternative aux Ivoiriens qui aspirent à un changement politique loin des tensions habituelles.

Une ambition sérieuse pour 2025

"Nous ne sommes pas là pour faire de la figuration. Nous avons une vision claire, un programme solide et une volonté affirmée de gouverner", insiste le président du comité d’organisation, Konan Blé Oswald. Une déclaration qui tranche avec les spéculations selon lesquelles cette coalition pourrait simplement jouer un rôle de second plan dans la campagne électorale.

Le thème de la convention, "Le RPC-PAIX à la conquête du pouvoir pour la paix et la concorde", traduit cette volonté de peser dans l’élection. Pour ses membres, il s’agit de proposer une offre politique capable d’éviter les crispations électorales et de garantir une transition apaisée.

À sept mois du scrutin, la désignation du candidat du GP-PAIX pourrait redistribuer les cartes dans un paysage politique dominé par les grandes formations traditionnelles. Ce candidat aura-t-il la capacité de fédérer au-delà de son cercle initial et d’émerger comme un véritable challenger face aux poids lourds de la scène politique ? La convention du 22 mars sera un premier test décisif.