Ce sont six artistes peintres qui se sont illustrés à travers leurs œuvres dans la galerie de la fondation. une exposition d'art qui a débuté le 2 décembre 2022 et qui s'étendra jusqu'au 14 janvier 2022 avec en toile de fond << l'écho à la matière >>. 

Pour Jacob Bleu, il fallait donner à ces jeunes artistes l'espace et le temps pour s'exprimer. 

<< Nous avons eu envie d'offrir du temps et un espace à des artistes ayant des choses à dire, des idées à défendre; des artistes porteurs d'un message et habités par un rêve; des artistes qui savent que c'est de la confrontation des regards que naissent les prises de conscience, le dépassement de soi et l'enrichissement personnel; des artistes qui savent qu'exposer, c'est se soumettre aux critiques, aux appréciations justifiées ou non du public; des jeunes artistes qui sont conscients du fait qu'exposer c'est s'exposer. Malgré cela, ils ont décidé de donner de l'écho à la matière. Et s'il est vrai que cet « écho à leur matière >> vient à nous sans bruit ni tambour, il transmet tout de même des messages relatifs à des thématiques variées et valorisantes: la vie, l'urbanité, le bonheur, les mystères et les nombreux questionnements sur le fonctionnement de notre société>>a-t-il indiqué d'emblée.

Des courants à exploiter 

Toujours selon l'initiateur de cette exposition d'art, ces peintres ouvrent d'autres pistes à découvrir et même à exploiter dans la peinture. Il garde espoir pour un lendemain artistique meilleur pour l'Afrique.

<< Wann, Mominé, Doto Kuassi, Franckasso, Ankofa et Gonekalo expriment avec conviction, le besoin de s'affranchir des pesanteurs de la monotonie et de la cristallisation conventionnelle. Ils essaient de parvenir à des créations toujours renouvelées. Ils ne respectent pas forcément les formats habituels des tableaux classiques, des portraits, des paysages et des marines. Ils « construisent » au gré de leur inspiration en jouant entre œuvres plates, bas-relief, haut-relief et rondes bosses, comme s'ils voulaient réorganiser le monde et reconstruire notre monde. A travers leurs productions, nous arpentons les voies du collage, du nattage, du cordage, du tissage, du dripping, de la taille directe, de la récupération et même des graffitis. Et ils sont sur le bon chemin. Leurs écritures picturales et sculpturales ouvrent des passerelles nouvelles à des lendemains meilleurs pour l'art venu des terres d'Afrique. Sommes-nous dans du Néo-Vohou ou bien du Matiérisme? Notre histoire de l'Art est trop récente pour en définir les contours. Mais l'espoir est permis>> a-t-il soutenu.

Des oeuvres singulières

Vantant la destérités des exposant, Jacob Bleu a fait savoir que << du 2 décembre 2022 au 14 janvier 2023, les œuvres de Wann, Mominé, Doto Kuassi, Franckasso, Ankofa et Gonekalo avec des matériaux extra-picturaux ou extra-sculpturaux sont à nous, pour le plaisir de nos yeux. Pas exclusivement! >>. 

Il a relevé le caractère unique de ces oeuvres qui << incitent aussi au toucher. Elles stimulent à palper la matière, à l'admirer et à vouloir y pénétrer; mais surtout, à les avoir avec soi, sous notre toit afin de faire corps avec elles. Ces œuvres exposées à la galerie «Pièce Unique », à la Fondation BJKD, sont uniques et leur matérialité donne écho au beau >> .