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Fédération ivoirienne des sports équestres : Des cavaliers en colère, le président Ouegnin veut mettre de l’ordre
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11 April

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<p style="text-align: justify;" ><strong>Des cavaliers des écuries affiliées de la Fédération ivoirienne des sports équestres (FISE) ne sont pas contents des nouvelles mesures prises par le président Stéphane Ouegnin, 4 mois après son élection. Ils l’ont fait savoir, le lundi 9 avril 2018, à l’abattoir de Port Bouet. Approché, le patron de la FISE a expliqué qu’il veut mettre de l’ordre dans le milieu. </strong></p>
Quatre à mois après son élection à la tête de la Fédération ivoirienne des sports équestres (FISE), le président Stéphane Ouegnin est confronté à une fronde de certains cavaliers de certaines écuries. Ces cavaliers mécontents se sont réunis, le lundi 9 avril 2018, à l’abattoir de Port Bouet, et crié leur colère. «Lorsque le président de la fédération a été élu, il a dit qu'il allait rassembler tout le monde pour qu'on travaille ensemble. Mais très vite, nous avons constaté que parmi les personnes qu'il a nommées au sein du bureau fédéral, certains ne sont ni président d'écurie encore moins des cavaliers», ont-ils expliqué.
Selon eux, ils ont été menacés par le président parce qu’ils ont exprimé leur volonté de créer une association pour résoudre leurs nombreux problèmes. «Il nous a dit que si nous nous amusons à le faire, on en tirera les conséquences. Lorsque nous voulons organiser une compétition entre amis cavaliers, le président et son vice-président nous menacent. Il faut donc qu'on prenne en compte nos préoccupations. Or le président refuse de nous recevoir», ont-ils souligné, reprochant au passage au président de prendre seul des décisions sans l'avis des présidents des écuries, «que cela les arrange ou pas».
Ces cavaliers soutiennent que le président veut écarter certaines personnes. «Lors de la dernière élection qui l'a porté à la tête de la fédération, il y a des clubs qui ne remplissaient pas ces conditions qui ont pris part au vote et même voté en sa faveur. Pourquoi veut-on les écarter aujourd'hui?», interrogent-ils, avant de poursuivre: «On nous oblige à informer la fédération, si nous devons vendre un cheval. Mais ce n'est pas la fédération qui achète les chevaux, ni les nourrit. Je pense que c'est un abus».
Les mécontents soulignent que le président Stéphane Ouegnin veut imposer, de manière unilatérale, des races de chevaux pour certaines courses. «Au Niger, au Mali, au Burkina Faso, etc., ce n'est pas une seule personne qui décide que c'est telle ou telle race qui doit participer à une compétition ou ne doit pas courir. La décision se prend toujours en accord avec les présidents des écuries. Ici, ce n'est pas le cas. Ils imposent les règles qui les arrangent au détriment des autres écuries. Au niveau des courses, quand on arrive avec les chevaux, leurs proches, qui ne sont pas de la fédération se permettent de dire que tel ou tel cheval ne doit pas courir (…). Les programmes de compétition ne sont pas respectés… rien n'avance», soutiennent les cavaliers mécontents.
Dans la soirée du mercredi 11 avril 2018, nous avons rencontré le président Stéphane Ouegnin qui était en compagnie de ses vice-présidents Ouattara Mamadou et Lonfo Moumouni. Le nouveau président a expliqué que ces cavaliers lui font un faux procès. Il a indiqué que la fédération n’était pas légalement constituée à son arrivée et elle a ainsi fonctionné durant 16 ans. « J’ai été élu à la Fédération depuis le 19 décembre 2017. Cela fait aujourd’hui 5 mois. Avant moi, il y avait un président du nom de Doukouré Ismaël qui a été élu pendant 16 ans. J’ai pris une fédération et après 4 ou 5 mois d’état des lieux, je me suis rendu compte de plusieurs choses. Première chose, notre Fédération n’est pas légalement constituée. Il y a une loi qui est sortie en décembre 2014 et qui dit qu’aujourd’hui, contrairement aux anciennes lois, la Fédération n’est plus régie par le ministère de l’Intérieur, mais par le ministère des sports. La nouvelle loi mise en place oblige les fédérations à prendre différentes dispositions. L’Etat a donné plein pouvoir aux fédérations de gérer leurs différentes disciplines. La Côte d’Ivoire n’est pas à jour du point de vue de la loi de 2014, mais en plus, n’est pas reconnue par la Fédération international d’équitation. Cela nous a créé un préjudice. Il y a eu deux compétitions en France. La Côte d’Ivoire est arrivée deuxième. Il y a deux ans, elle a terminé première au championnat du monde. Malheureusement, comme on n’est pas reconnu, ce n’est marqué nulle part dans les annales », a relevé le nouveau président.
Il a aussi expliqué qu’il a trouvé une fédération couverte de dettes. « A mon arrivée, le bilan financier a montré que les caisses étaient vides. Pire, on était endetté. Nous devons à la France, l’équivalent de 4800 euros pour des prêts de chevaux qui ont été faits durant les différentes compétitions et qui n’ont pas été payés. En tant que président, en tant qu’Ivoirien, je respecte la Côte d’Ivoire, je me respecte. Je ne veux qu’on me dise les Ivoiriens sont des personnes qui ne payent pas leurs dettes. Je me suis rendu compte que la Fédération n’avait pas d’assurance. Je me suis rendu aussi compte que malgré le mot fédéré, c’était une fédération qui était divisée ».
Au sujet des remarques relatives aux membres du bureau fédéral, le président a indiqué qu’il a fait appel à des personnes ressources. Des personnes compétentes dans différents domaines. « Contrairement à ce que pensaient les gens, j’ai mis du temps avant de former mon bureau, afin de prendre des personnes compétentes dans différents domaines. Qui ayant une compétence financière, je le nomme président chargé des finances. Qui ayant une compétence juridique, chargé du côté juridique. Qui ayant une connaissance des chevaux, directeur technique. Ainsi de suite. Je prends des personnes idéales qui n’ont peut-être pas forcément voté pour moi…Je suis là pour fédérer, rassembler et créer ».
« Certaines personnes ont voulu foutre la merdre »
Poursuivant ses explications, le président Ouegnin a ajouté que toutes les actions entreprises sont faites pour mettre de l’ordre dans le milieu. « Je dis, cette année est une année un peu bancale. Finissez votre camp parallèle. La saison finit au mois de juillet. C’était pour moi les 6 ou 7 mois pour mettre de l’ordre. Voir les finances, les statuts, les contacts, voir les relations, voir l’organigramme et la mise en place de beaucoup de choses. Je leur ai dit qu’il n’y aura plus de division. Cela n’aura pas lieu. Il n’y a qu’une seule fédération. Cette fédération-là a le pouvoir de gérer cette discipline comme bon lui semble, pour le bien de la plus grande majorité. Si Dieu même seul n’a pas fait l’unanimité, ce n’est pas nous hommes qui allons faire l’unanimité. Il y a certaines personnes qui, soit par défiance, soit par ignorance, soit par amour du désordre ont voulu foutre la merdre, c’est le mot le plus poli. Je n’ai pas réagi de manière bestiale ou animale, mais je réagis toujours avec la loi. La loi dit que toute manifestation, compétition impliquant les chevaux, en Côte d’Ivoire ou hors du pays, doit avoir l’aval de la fédération parce que c’est ce que l’Etat nous a confié comme mission. Si demain, un cavalier va à l’étranger et qu’il y a un problème, il va rendre des comptes au président de la fédération. On a créé une plate-forme qui nous permet de recenser les chevaux et les cavaliers pour avoir une base de données. J’ai pu, par mes relations, trouver un groupe européen qui se connait en matière d’assurance équine, qui est prêt aujourd’hui à nous aider en matière d’assurance. Avant que j’aille demander aux personnes de nous assurer, il faut qu’on ait une base de données…Les chevaux comme les êtres humains ne sont pas identiques. Chaque cheval est unique : taille, poids, couleur, épi, marque, sabot. Qu’est-ce que je fais ? Vous allez aussi recenser aussi vos chevaux pour plusieurs raisons. Cela va permettre d’éviter toutes les disputes qu’il y a eu dans le passé. Par le passé, il y avait des compétitions où on dit ce sont des chevaux de telle catégorie ».
Adolphe Angoua
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