Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), le changement climatique est l’ensemble des modifications du climat accompagnées d’une augmentation générale des températures moyennes à un niveau mondial. Ces modifications, estiment ces experts, sont dues à l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère.

Les différents types de forêts 

Pour éviter de subir les conséquences des changements climatiques, plusieurs solutions se présentent aux hommes parmi lesquelles, la création de forêts. A en croire Wikipédia, la forêt, souvent appelée "massif forestier" est un écosystème, relativement étendu, constitué principalement d'un peuplement d'arbres, arbustes et arbrisseaux (fruticée), ainsi que de l'ensemble des autres espèces qui lui sont associées et qui vivent en interaction au sein de ce milieu. On distingue en effet quatre (4) grands types de forêts sur la Terre que la forêt boréale (ou taïga), la forêt tempérée, la forêt méditerranéenne et la forêt tropicale.

Les arbres absorbent le dioxyde de carbone (CO2) que nous rejetons dans l’air et rejettent de l’oxygène

Quelque soit son type, la forêt est reconnue contre un véritable allié de l’homme dans la lutte contre les changements climatiques estime le directeur général de la Société de développement des forêts (Sodefor), Mamadou Sangaré. « La forêt est au cœur de la lutte contre le changement climatique et son premier rôle est la purification de l’air que nous respirons. Les arbres absorbent le dioxyde de carbone (CO2) que nous rejetons dans l’air et rejettent de l’oxygène. D’une façon générale, la couverture forestière constitue un écran pour pouvoir gérer ces différents aspects notamment le climat dont notre vie dépend entièrement » ajoute le patron de la Sodefor.

Le changement climatique est un enjeu important pour la Côte d’Ivoire. Selon le dernier rapport 2018 de la Banque Mondiale sur le pays, son indice de vulnérabilité est parmi les plus élevés au monde (147e sur 178). Pis, la dégradation des sols occasionnée par les changements climatiques pourrait impacter l’économie ivoirienne basée essentiellement sur l’agriculture. D’ici 2040 la perte économique à cause de la dégradation des sols peut être comprise entre 380 et 770 milliards de Francs CFA prévoit la Banque Mondiale.

Protection des sols

Encore une fois, la forêt apparaît comme une alternative à la dégradation des sols. Ce qui pourrait sauver l’activité agricole de la Côte d’Ivoire et par ricochet, son économie. « Les forêts permettent de protéger les sols contre l’érosion. Cela est plus perceptible aujourd’hui dans les zones côtières. Il y a des conséquences du changement climatique sur le développement agricole. Aujourd’hui, au moment où nous nous attendons à la pluie, on n’en reçoit pas et au moment où nous n’en voulons pas, on en reçoit. Ce qui perturbe énormément le calendrier cultural » fait savoir Mamadou Sangaré, directeur général de la Sodefor.

Le pays engage ses fils et filles à reboiser 20% de son territoire national d’ici 2030 

Le rôle de la forêt dans la lutte contre les changements climatiques n’est plus à démontrer. Les autorités ivoiriennes au plus haut niveau, ayant compris cela, ont alors décidé de faire du reboisement, un pan important de la stratégie nationale de lutte contre les changements climatiques. C’est d’ailleurs à juste titre que le pays engage ses fils et filles à reboiser 20% de son territoire national d’ici 2030. Le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé appelle les populations à planter des arbres pour séquestrer le carbone avec une contrepartie.

Il faut savoir que le dioxyde de carbone (CO2) est déposé dans la biomasse forestière (les troncs, les branches, les racines et les feuilles), dans la matière organique morte (litière et bois mort) et dans les sols. Ce processus d’absorption et de dépôt de dioxyde de carbone est connu sous le nom de séquestration du carbone « Nos encouragements vont également à l’endroit des officiers généraux, officiers supérieurs et tous les agents qui se battent tous les jours avec le concours de leur Ministre pour arriver à cet objectif de couvert forestier.

Le reboisement, une nécessité

Ce couvert forestier va nous procurer beaucoup d’avantages, notamment les crédits carbones. Oui chers frères et sœurs, un arbre planté vaut maintenant de l’argent, ce n’est plus seulement le bien-être. Engageons-nous à entretenir nos arbres pour assurer leur survie et leur croissance. Engageons-nous surtout dans une gestion rationnelle de notre patrimoine pour qu’il demeure une source durable de revenu, pour qu’il demeure un plier de notre économie, mais également une barrière au dérèglement climatique. Je vous exhorte donc à faire du reboisement une activité de passion, de nécessité, une activité collective afin de permettre à notre pays d’atteindre plus rapidement l’objectif de 20% de couvert forestier » exhorte le Premier Ministre Robert Beugré Mambé.